Nous avons à construire de nouveaux horizons de progrès écologique pour protéger les biens communs de l’humanité et nous porter aux nouvelles frontières que sont les mers et le virtuel.
La révolution numérique tout d’abord est une chance immense pour l’humanité. Elle peut permettre un développement humain, scientifique et démocratique inédit. Pourtant les politiques européennes actuelles laissent les géants du numérique prospérer grâce à l’accumulation et au commerce des données personnelles. Nous reprendrons le contrôle. Le progrès technique ne peut se faire sans être au service du progrès humain.
Il doit en être de même pour l’espace. L’aventure spatiale de l’humanité est captée par les marchands et les grandes puissances. Notre politique spatiale doit être souveraine et autonome.
Enfin, les océans sont en danger. En tant que première puissance maritime mondiale, l’Union européenne porte une responsabilité immense. Le peuple humain se définit par sa dépendance absolue aux mers et aux océans. Ce sont les 70 % de la planète recouverts d’eau qui permettent la survie de l’humanité.
Créer un véritable réseau connecté d’aires marines protégées en Europe, dédiées exclusivement à la conservation et à la restauration de la biodiversité
Inscrire la neutralité du net, c’est-à-dire l’accès égal de chacun et l’égalité de traitement, dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne
Conserver une prise de décision humaine en toute circonstance dans les entreprises et les services publics qui utilisent l’intelligence artificielle (IA)