Bloquer les prix des produits de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants.
Aucune mesure sur les prix de l’alimentation.
Suspendre la TVA sur une centaine de produits de première nécessité en cas de forte inflation. Cela diminuera les recettes de l’État sans garantir la baisse des prix.
Interdire les réductions de puissance d’électricité, interdire les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz.
Instaurer la gratuité des premiers kilowattheures.
Abolir la taxe Macron de 10% sur les factures d’énergie, annuler la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet 2024.
Baisser de 15 % des factures d’électricité à l’hiver 2025 sans annuler la hausse de 12,5% des prix du gaz au premier juillet et le prix de l’électricité a augmenté de près de 40 % depuis début 2023 sans même parler d’avant.
Baisse de la TVA sur les produits énergétiques. Cela coûte 10 milliards d’euros dont une bonne partie ira dans les poches des multinationales de l’énergie
Augmenter les salaires (SMIC à 1600€ net, indexation des salaires sur l’inflation, hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires).
Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification.
Augmenter jusqu’à 10 000 € par an sans charge ni impôt le plafond de la prime de pouvoir d’achat. Celle-ci se substitue à de vraies augmentations de salaires et n’ouvre pas de droits sociaux.
Supprimer les cotisations patronales pour les hausse de salaires de 10% (jusqu’à 3 smic, soit 4194€). Ce qui met en danger les recettes de la Sécurité sociale, et donc nos retraites.
Poursuivre la baisse des impôts de production, ce qui constitue 8 milliards de cadeaux aux plus grandes entreprises et aux secteurs polluants qui en sont les principaux contributeurs.
Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’Emmanuel Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
Aller vers la retraite à 60 ans :
Revaloriser les pensions sur l’inflation, soit l’application du code de la Sécurité sociale, déjà en vigueur.
Revaloriser les retraites des agriculteurs, soit ce qui est prévu depuis 2023.
La position du Rassemblement National a évolué plusieurs fois sur le sujet.
Jordan Bardella a annoncé qu’il abrogera la réforme des retraites mais cela n’est pas sa priorité, arguant qu’il hériterait d’une « situation économique compliquée ».
Mettre en place un système de retraites progressif, qui incite les jeunes à entrer de manière précoce sur le marché du travail et prend en compte la pénibilité réelle des emplois faiblement qualifiés.
Le 25 juin, sur TF1, Jordan Bardella a évoqué l’âge de départ de 66 ans pour un salarié ayant commencé sa carrière à 24 ans.
Organiser une conférence nationale sur le travail et la pénibilité visant au rétablissement de la durée effective hebdomadaire du travail à 35 heures, au passage aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit immédiatement et son extension par la négociation collective.
Adopter un plan d’action « zéro mort au travail » par le rétablissement des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’embauche d’inspecteurs du travail et de médecins du travail, la mise à jour du tableau des maladies professionnelles en intégrant notamment le burn-out.
Abroger les réformes de l’assurance chômage.
Améliorer rapidement les conditions de travail en abrogeant les lois travail, en rétablissant le « principe de faveur » selon lequel un accord d’entreprise doit être plus favorable qu’un accord de branche, lui-même plus favorable que la loi et en transposant au plus vite la directive européenne sur la présomption de salariat pour les travailleurs des plates-formes.
Abroger l’annualisation du temps de travail des fonctionnaires.
Aucune mesure sur le temps de travail ni sur les conditions de travail. Deux personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi.
Aucune mesure sur le temps de travail ni sur les conditions de travail. Deux personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi.
Mettre en place une garantie d’autonomie qui complète les revenus des ménages situés sous le seuil de pauvreté (accessible dès 18 ans pour les personnes indépendantes fiscalement et dès 16 ans pour les élèves de l’enseignement professionnel).
Porter l’allocation aux adultes handicapés (AAH) au niveau du SMIC.
Annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active (RSA).
Lutter contre la précarité des familles monoparentales, notamment en déconjugalisant l’allocation de soutien familial, l’indexer sur l’inflation et défiscaliser la pension alimentaire .
Le mot « pauvreté » est absent du programme.
Lutter contre la fraude.
Le mot « pauvreté » est absent du programme.
Mettre en place la priorité nationale pour les aides sociales et lutter contre la fraude.
Démocratiser l’université en abolissant Parcoursup et la sélection dans l’université publique.
Créer un statut du jeune chercheur.
Rehausser le niveau d’investissement public dans la recherche.
Aucune mesure sur la sélection dans l’enseignement supérieur qui empêche des milliers de jeunes de poursuivre leurs études.
Aucune mesure sur la sélection dans l’enseignement supérieur qui empêche des milliers de jeunes de poursuivre leurs études.
Mettre en place une garantie d’autonomie accessible dès 18 ans et à partir de 16 ans pour les lycéens de l’enseignement professionnel.
Augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants.
Arrêter le Service National Universel (SNU) pour soutenir à nouveau les associations de jeunesse et d’éducation populaire.
Créer un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes permettant d’accéder à l’ensemble des trains, transports en commun ainsi qu’aux vélos et voitures en libre service du territoire français.
Généraliser le Service National Universel (SNU) d’ici 2026 pour chaque jeune de 16 ans ou en classe de seconde.
Interdire l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans.
Exonérer d’impôts sur les sociétés pendant 5 ans les entreprises créées par un jeune de moins de 30 ans.
Supprimer l’impôt sur le revenu des jeunes de moins de 30 ans afin de favoriser leur installation durable en France, professionnelle et familiale.
Cela représente un cadeau de plusieurs milliers d’euros par an aux jeunes consultants, banquiers, etc. qui ne rapporte rien aux 55 % des Français les moins riches.
Interdire des placements hôteliers dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance et interdire les sorties sèches à 18 ans
Refaire de l’aide sociale à l’enfance et de la gestion des mineurs non-accompagnés une compétence de l’Etat pour assurer l’égalité de traitement partout sur le territoire national.
Aucune mesure sur le sujet.
Garantir l’accès aux services publics à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire par un plan d’investissement : personne ne doit habiter à plus de trente minutes d’un accueil physique des services publics.
Garantir le maintien de guichets, de personnels, et de formulaires papier dans l’administration.
Lancer une conférence sur les moyens financiers et les compétences des collectivités territoriales.
Organiser des états généraux des quartiers populaires et des états généraux des espaces ruraux pour construire une véritable égalité territoriale, notamment dans les services publics.
Abroger la récente réforme d’annualisation du temps de travail dans la fonction publique territoriale qui oblige à travailler davantage pour ne pas gagner mieux.
Ouvrir une maison France services dans chaque canton.
Ne pas baisser les dotations de fonctionnement aux collectivités locales. Si les dotations de fonctionnement ne baissent pas, elles ne s’alignent pas non plus avec l’inflation. Il y a donc depuis plusieurs années une perte de recettes face à l’inflation.
Aucune mesure sur le sujet.
Faire les premiers pas pour la gratuité intégrale à l’école : cantine scolaire, fournitures, transports, activités périscolaires.
Mettre en place d’achats groupés pour réduire les factures de 15%, plutôt que respecter la Constitution qui prévoit la gratuité réelle de l’école.
Rien sur les transports, la cantine ou encore les activités extrascolaires.
Rien sur les fournitures, les transports, la cantine ou encore les activités extrascolaires.
En 2022, le Rassemblement National proposait le port d’un uniforme obligatoire à l’école primaire et au collège, à la charge des familles.
Le Rassemblement National propose donc uniquement une augmentation des coûts pour les familles.
Revenir sur la réforme du choc des savoirs pour redonner à l’école son objectif d’émancipation.
Réduire les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne européenne de 19 élèves.
Moduler les dotations des établissements scolaires - y compris privés - en fonction de leur respect d’objectifs de mixité sociale.
Investir dans l’Éducation nationale à hauteur des besoins en engageant la revalorisation des grilles de salaires, en réinvestissant dans les locaux scolaires, en renforçant les effectifs de la médecine scolaire - en garantissant le nombre de personnels par établissement - et de la vie scolaire en reconnaissant leur rôle pédagogique, en créant un service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, en formant et titularisant les actuelles accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH).
Rétablir le baccalauréat professionnel en 4 ans, abroger la réforme de la voie professionnelle et élargir l’implantation des filières pros des lycées publics sur l’ensemble de territoire.
Mise en œuvre du choc des savoirs à l’Ecole de la République en septembre.
En 2022, le Rassemblement National proposait :
Organiser une conférence de sauvetage de l’hôpital public afin d’éviter la saturation pendant l’été, proposer la revalorisation du travail de nuit et du week-end pour ses personnels.
Engager un plan pluriannuel de recrutement des professionnels du soin et du médico-social (médecins, infirmiers, aides- soignants, personnels administratifs) et de revalorisation des métiers et des salaires.
Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux et rétablir des permanences de soin des soignants libéraux dans les centres de santé.
Conditionner l’ouverture des cliniques privées à la participation à la permanence des soins et à la garantie d’un reste à charge zéro.
Faire un grand plan pour la santé mentale, notamment en augmentant les moyens de la psychiatrie publique et en accroissant le nombre de places dédiées en faculté de médecine.
Créer un pôle public du médicament avec renforcement des obligations de stocks.
Déployer un service d’accès aux soins dans 100 % des départements et plan d’urgence 18h-minuit/week-end. Une hypocrisie étonnante : les macronistes ont laissé des services d’urgence fermer sur tout le territoire ces dernières années.
Elargir le système de gardes en ambulatoire à d’autres professions de santé.
Faire reculer les déserts médicaux en doublant le nombre de médecins en formation chaque année grâce à la suppression du numerus clausus. La suppression du numerus clausus en 2019 n’a servi à rien sans augmenter les places et les moyens à la formation.
Permettre aux pharmaciens, sages-femmes, infirmiers, opticiens et orthophonistes de réaliser une vingtaine d’actes médicaux du quotidien tels que la vaccination en pharmacie ou l’adaptation de la prescription de lunettes par les opticiens. C’est déjà prévu depuis 2023.
Créer une offre de mutuelle publique à 1 € par jour. En déremboursant les soins dentaires par la sécu, Emmanuel Macron a fait bondir les prix des contrats des complémentaires de 8,1% en 2024.
Obliger les médecins à présenter aux Français une facture informative à partir de 2025 lors d’un passage à l’hôpital ou à la médecine de ville. Cela va surcharger inutilement les professionnels de santé, le coût des soins est déjà disponible sur le relevé de remboursement de soins de l’Assurance Maladie et des complémentaires santé.
Réduire le poids des services administratifs dans les hôpitaux et transférer une partie des emplois vers les services opérationnels (plafond de 10 % de postes administratifs). Le Rassemblement National ne propose pas d’augmenter les moyens des hôpitaux mais déshabille Pierre pour habiller Paul.
Supprimer les Agences Régionales de Santé.
Augmenter le nombre d’étudiants en médecine (fin du numerus apertus). Sans augmenter les moyens de l’enseignement supérieur comme cela est prévu par le Rassemblement National, cette mesure n’est pas réalisable.
Lancer un plan d’autonomie stratégique pour les médicaments et mettre en place, à l’horizon 2026, la vente de médicaments à l’unité pour lutter contre les pénuries et le gaspillage. Les pénuries de médicaments ne sont pas liées à un gaspillage des patients. C’est la responsabilité des grands groupes pharmaceutiques qui placent leur rentabilité avant l’intérêt général.
Renforcer le soutien aux proches-aidants. Une mesure vague sans précision.
Donner plus de place à la prévention, notamment grâce aux visites médicales scolaires qui redeviendront systématiques. Le code de l’éducation prévoit déjà des visites obligatoires. Le problème est le manque de personnels de santé que le Rassemblement National ne prévoit pas de recruter.
Donner à la justice les moyens de poursuivre et de sanctionner les auteurs de propos ou actes racistes, islamophobes et antisémites
Instaurer un Commissariat à l’égalité doté d’un Observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d’appel
Adopter et mettre en œuvre un plan de lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche, à la santé et au logement, et le renforcement des sanctions
Proposer un plan interministériel pour comprendre, prévenir et lutter contre l’antisémitisme en France, notamment à l’école et contre ses effets sur la vie des populations qui le subissent.
Proposer un plan interministériel pour comprendre, prévenir et lutter contre l’islamophobie en France, et contre ses effets sur ceux qui la subissent.
Assurer la sécurité des lieux cultuels et culturels (juifs, musulmans, chrétiens) de notre pays en renforçant si nécessaire toutes les mesures de protection policières dont elles bénéficient.
Généraliser le testing pour lutter contre les discriminations à l’embauche.
Rien sur la lutte contre le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme.
Mettre en place une législation spécifique visant les idéologies islamistes, véritable menace totalitaire des temps modernes.
Garantir l’égal accès et l’effectivité du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), ainsi que le choix de la méthode.
Adopter une loi pour l’émancipation économique des femmes, qui revient sur les mécanismes juridiques et fiscaux qui les précarisent.
Rendre identique pour les deux parents le congé d’accueil de l’enfant.
Instaurer l’égalité salariale et créer un arrêt menstruel dans les entreprises et administrations.
Prendre en charge par la Sécurité sociale les protections menstruelles et sanctionner les fabricants qui ne respectent pas le contrôle sanitaire et la régulation des prix.
Aucune mesure sur l’égalité salariale.
Développer les consultations de prévention de la ménopause, de l’infertilité et la prise en charge de l’endométriose, sans mesure pour remédier au manque de gynécologue. Les macronistes avaient refusé d’inscrire l’endométriose sur la liste des affections de longue durée (ALD) afin de garantir la gratuité des soins.
Les mots « femmes » et « égalité » sont absents du programme.
Reconnaître l’endométriose comme affection longue durée.
Adopter une loi intégrale pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles en portant le budget à 2,6 milliards d’euros comme demandé par les associations et créer une coordination nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes sous l’égide de Matignon.
Continuer à diffuser les téléphones grave danger pour protéger la sécurité des femmes.
Aider les collectivités locales à généraliser la mise en place d’arrêts de bus à la demande en soirée comme le font beaucoup de municipalités.
Bruno Le Maire a coupé 10% des budgets dédiés à l’égalité femmes-hommes en 2024.
Inscrire les harceleurs de rue au fichier des délinquants sexuels.
Aucun moyen supplémentaire pour les associations féministes. Les députés du Rassemblement National ont déjà proposé de supprimer les subventions allouées au Planning familial.
Mettre en œuvre un plan d’éradication des violences à l’encontre des personnes LGBTI.
Établir la filiation par reconnaissance comme principe par défaut, rembourser la procréation médicalement assistée (PMA), la rendre accessible aux personnes trans.
Autoriser le changement d’état-civil libre et gratuit devant un officier d’état civil.
Faire face à l’offensive transphobe : lutter contre la transphobie et augmenter les moyens dans la santé pour les transitions.
Aucune mesure sur le sujet.
Aucune mesure sur le sujet.
Lancer un plan Grand âge en rénovant les EHPAD, en augmentant et en formant les professionnels du grand âge.
Aucune mesure sur le sujet.
Aucune mesure sur le sujet.
Faire voter une loi énergie-climat.
Inscrire le principe de la règle verte.
Mettre en place un plan climat visant la neutralité carbone en 2050.
Assurer l’isolation complète des logements, en renforçant les aides pour tous les ménages et garantissant leur prise en charge complète pour les ménages modestes.
Renforcer la structuration de filières françaises et européennes de production d’énergies renouvelables (de la fabrication à la production).
Faire de la France le leader européen des énergies marines avec l’éolien en mer et le développement des énergies hydroliennes.
Revenir sur la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).
Refuser la privatisation des barrages hydroélectriques.
Défendre les zones agricoles, naturelles et les zones humides, doubler et améliorer la protection des aires maritimes protégées. Protéger strictement 10% des terres et des mers
Adopter un plan national d’adaptation au changement climatique notamment pour les infrastructures et les protections des personnes et de leurs biens (prise en charge facilitée des dommages liés au retrait-gonflement des argiles, droit à l’assurance). Définir les seuils maximaux de températures pour les travailleurs et travailleuses en cas de fortes chaleurs.
Interdire tous les polluants éternels (PFAS) pour toutes les utilisations, notamment les ustensiles de cuisine.
D’ici 2030, baisser de 55 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Pour cela, baisser de 20 % supplémentaires les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2027. La France sous Emmanuel Macron ne respecte pas ses engagements pris lors de l’accord de Paris.
Continuer à lutter contre le gaspillage et la pollution de l’environnement en supprimant progressivement le plastique jetable et en développant l’économie circulaire.
Lancement des services civiques écologiques en septembre.
Poursuivre le soutien à l’investissement local pour la transition écologique à travers le « Fonds vert » mis en place en 2023. Avec 2,2 milliards d’économies, le ministère de la Transition écologique a été la première victime des coupes budgétaires imposées en 2024 par décret.
Créer un fonds de rénovation énergétique des logements des classes moyennes et populaires financé par une taxe sur les rachats d’actions. Dans le plan d’austérité de Bruno Le Maire, il y a 1 milliard de coupes budgétaires sur la rénovation énergétique. Cela représente 100 à 150 000 logements non-rénovés (l’équivalent de tous les logements à Lille ou à Rennes)
Abroger toutes les interdictions et obligations liées aux DPE (travaux, mise en location…) et mettre en place un accompagnement pragmatique des rénovations de logements en lien avec les professionnels. Le Rassemblement National n’a donc aucun problème avec le fait de louer à des précaires des passoires thermiques dans lesquelles il fait froid l’hiver et chaud l’été.
Garantir un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs.
Taxer les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution.
Mettre en place des prix rémunérateurs pour les agriculteurs.
Garantir des prix rémunérateurs pour les agriculteurs. Jordan Bardella renonce aux prix planchers présents dans son programme de 2022, tout comme mettre un terme aux marges abusives de la grande distribution.
Interdire l’importation de toute production agricole ne respectant pas nos normes sociales et environnementales.
Lutter contre l’accaparement des terres et permettre à chaque agriculteur qui souhaite s’installer d’accéder à une exploitation pour préserver le modèle agricole familial.
Soutenir la filière du bio et l’agroécologie, encourager la conversion en bio des exploitations en reprenant leur dette dans une caisse nationale et garantir un débouché aux produits bio dans la restauration collective.
Rétablir le plan Ecophyto, interdire le glyphosate et les néonicotinoïdes avec accompagnement financier des paysans concernés.
Sortir des fermes-usines, améliorer le bien-être animal et interdire l’élevage en cages d’ici la fin de mandature.
Continuer à réduire l’usage des pesticides de 50 % d’ici 2030, après avoir réduit l’usage des plus dangereux de 98 % depuis 2017. Stop aux arnaques ! Emmanuel Macron était prêt à suspendre le plan Ecophyto pour faire plaisir à la FNSEA. Il soutient le glyphosate après avoir fait croire qu’il voulait l’interdire. Les macronistes ont surtout l’intention de ne rien faire pour réduire l’usage des pesticides dans l’agriculture.
Renforcer les contrôles des importations pour mettre fin à la vente de produits étrangers ne respectant pas les normes françaises. Hypocrites ! Ils ont voté pour la réforme des douanes d’Emmanuel Macron qui affaiblit les capacités de contrôle des marchandises.
Généraliser l’étiquetage sur l’origine et la qualité des produits alimentaires.
Lancer un grand plan « Manger français » obligeant les cantines à utiliser 80 % de produits agricoles français à l’horizon 2027.
Rien sur les pesticides, le bio, le bien-être animal.
Adopter un moratoire sur les méga-bassines.
Mettre en place des règles précises de partage de l’eau sur l’ensemble des activités.
Aller vers la gestion 100% publique de l’eau en régies locales : pour la gratuité des premiers mètres-cubes indispensables à la vie et la tarification progressive et différentielle selon les usages
Atteindre durant le mandat le très bon état écologique et chimique de tous les cours d’eau (fleuves, rivières, ruisseaux) et réserves souterraines et faire contribuer les industriels à la dépollution des nappes et des sols.
Mailler le territoire de fontaines à eau, de douches et de sanitaires publics et gratuits.
Mettre en place de grands travaux de rénovation des canalisations
Le mot « eau » est absent du programme.
Engager un plan de rénovation du réseau de distribution de l’eau, à la fois pour réduire les pertes en ligne et améliorer la qualité.
Défendre les zones agricoles, naturelles et les zones humides, doubler et améliorer la protection des aires maritimes protégées
Protéger la forêt en garantissant la diversité des essences, avec une filière sylvicole respectueuse de la biodiversité et des sols, garantissant les qualifications et les emplois des forestiers
Rétablir les milliers de postes supprimés dans le service public de suivi et de protection de la nature : à l’Office national des forêts, à l’Office français de la biodiversité, à Météo France, au Cerema
Aucune mesure sur le sujet.
Aucune mesure sur le sujet.
Réglementer les tarifs de desserte aérienne.
Mettre en place un taux maximal de sucre dans les aliments transformés.
Organiser un congrès général des territoires éloignés et insulaires pour établir un plan d’action partagé pour l’égalité et l’autonomie dans les Outre-mer sur la base des cahiers derevendications et des « plans pays » et la mise en place d’un plan quinquennal d’investissement.
Organiser la distribution de bouteilles d’eau et plafonner le prix de l’eau partout où le service d’eau potable est défaillant via modification du plan ORSEC-eau, et mettre en place de grands travaux de rénovation des canalisations.
Créer un fonds d’indemnisation et de prévention contre les pollutions pour indemniser et assurer la prise en charge médicale des victimes du chlordécone et des sargasses et investir dans la dépollution et la décontamination des sols et des eaux (chlordécone et glyphosate aux Antilles, mercure en Guyane, essais nucléaires en Polynésie…).
Cesser de faire de Mayotte un territoire de seconde zone de la République. Étendre l’aide médicale d’État, aligner les niveaux du RSA et du SMIC sur le reste du pays et scolariser systématiquement tous les enfants.
Prendre systématiquement en compte les Outre-mers dans chaque texte législatif.
Lutter contre les situations de monopole dans les Outre-mer.
Proposer un principe de faveur des ultra-marins sur les postes à responsabilité et favoriser le retour des fonctionnaires d’État.
Favoriser l’enseignement des langues régionales en outre-mer.
Lancer un plan spécifique de rattrapage en matière de désenclavement routier et ferroviaire en Guyane.
Le mot « Outre-mer » est absent du programme.
Le mot « Outre-mer » est absent du programme.
Garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuité ciblée (jeunes, précaires, etc) dans les transports publics et baisser la TVA sur la tarification des transports en commun à 5,5 %.
Mettre en place un plan rail et fret, créer des services express régionaux, adopter un moratoire sur la fermeture des petites lignes et les rouvrir dès que possible, revenir sur la privatisation de Fret SNCF.
Décréter un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières.
Proposer chaque année 100 000 véhicules électriques en leasing social. Comment croire les macronistes quand le leasing social des voitures électriques à 100€/mois, qu’ils ont mis en place au 1er janvier 2024 a été suspendu… dès le 12 février ?
Renoncer à l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique à l’horizon 2035 et inciter les constructeurs français à développer des véhicules propres abordables.
Supprimer les Zones à Faibles Emissions.
Relancer la construction du logement social en revenant sur les coupes de Macron pour les organismes HLM de 1,3 milliard d’euros annuels.
Créer les places d’accueil d’hébergement d’urgence permettant un accueil inconditionnel et procéder dans les situations d’urgence à la réquisition des logements vides nécessaires pour loger les sans-abris.
Construire 200 000 logements publics par an pendant cinq ans aux normes écologiques les plus ambitieuses.
Adopter une grande loi pour garantir le droit au logement effectif comprenant notamment :
Renforcer les obligations des bailleurs et des ascensoristes en cas de panne d’ascenseur.
Exonérer de droits de mutation à titre onéreux (« frais de notaires ») pour l’achat d’un logement jusqu’à 250 000 €. Les macronistes reprennent le programme d’Eric Zemmour. Un écran de fumée pour masquer la responsabilité de Macron dans la crise du logement : 7 ans d’économies budgétaires qui ont abouti à l’explosion du nombre de sans-abri, la hausse des prix des loyers, la stagnation de l’accession à la propriété et la construction en chute libre.
Instaurer une priorité d’accès au logement social pour les travailleurs des secteurs prioritaires. Le problème aujourd’hui c’est la pénurie de logements sociaux à laquelle le Rassemblement National ne s’attaque pas.
Revoir et allonger la formation des policiers.
Mettre en place un nouveau code de déontologie, supprimer l’IGPN et l’IGGN et les remplacer par un nouvel organisme indépendant, rattaché à la Défenseure des droits.
Interdire les LBD et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M.
Assurer la sécurité de la population par le rétablissement de la police de proximité, la suppression de la réforme Darmanin qui a affaibli la police judiciaire, le maintien de l’ensemble des gendarmeries, l’augmentation des effectifs de police judiciaire, technique, scientifique, du renseignement, des unités en charge du narcotrafic, de la délinquance financière, du trafic d’êtres humains et du démantèlement des réseaux mafieux.
Augmenter les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse.
Agir contre la surpopulation carcérale, assurer des conditions dignes de détention et donner les moyens à l’administration pénitentiaire et judiciaire de réaliser sa mission en toute sécurité.
Mettre en place les récépissés contre les contrôle d’identité.
Présentation d’un plan anti-cambriolages.
Développer le travail et la formation des personnes détenues pour préparer leur réinsertion professionnelle.
Revoir l’excuse de minorité pour les jeunes délinquants et mettre en œuvre la comparution immédiate. Ces propositions contreviennent à la Convention internationale des droits de l’enfant.
Lancer un plan d’identification de lieux pouvant être reconvertis en lieux de détention de « basse sécurité » (pour les mineurs ou les peines courtes).
Lancer enfin la construction effective des places de prison dont la France a besoin.
Mettre en place, en plus des peines planchers, la limitation de la possibilité des aménagements et réductions de peine, en particulier pour les atteintes aux personnes (renforcer la sacralisation de l’intégrité physique des personnes).
Réformer une partie de la justice des mineurs (abaissement de la majorité pénale à 16 ans, possibilité de comparution immédiate…). Ces propositions contreviennent à la Convention internationale des droits de l’enfant.
Rendre obligatoire la création d’une police municipale pour les communes de plus de 10 000 habitants.
Elargir le tour extérieur d’accès à la magistrature à des professionnels du droit (universitaires, avocats, anciens policiers, etc.).
Instituer une présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre. Depuis janvier 2022, 15 personnes sont mortes en raison d’un refus d’obtempérer. Le Rassemblement National propose de renforcer le permis de tuer pour les policiers créé par la loi Cazeneuve.
Durcir la lutte contre le trafic et la consommation de drogue. Le Rassemblement National a pourtant voté pour la réforme des douanes d’Emmanuel Macron qui affaiblit nos capacités de contrôle des importations pour lutter contre les trafics.
Abroger le contrat d’engagement républicain liberticide pour les associations.
Organiser des États généraux sur les libertés publiques.
Abroger les dispositions liberticides des lois sécurité globale, séparatisme, et les lois qui instaurent un état d’urgence permanent et portent atteinte à nos libertés individuelles et collectives, et réviser la loi et la doctrine sur l’ouverture du feu pour que cessent les morts pour refus d’obtempérer.
Interdire la reconnaissance faciale et évaluer de manière indépendante les dispositifs de vidéosurveillance en lien avec le défenseur des droits.
Protéger les lanceurs d’alerte.
Défendre et renforcer les libertés syndicales et associatives et en finir avec leur répression.
Le programme de Macron ne propose rien pour défendre nos libertés publiques, dans la continuité des politiques autoritaires et sécuritaires qu’il mène depuis 7 ans.
Dans l’introduction de son projet, le Rassemblement National prétend que son programme est fondé sur la liberté de chacun. C’est la seule occurence du mot liberté dans leur programme car ils n’en ont rien à faire : leur programme ne revient pas sur les mesures liberticides de ces dernières années mais s’inscrit dans la continuité du tout sécuritaire et répressif.
Abolir la monarchie présidentielle dans la pratique des institutions :
Instaurer le référendum d’initiative citoyenne (RIC) et renforcer le référendum d’initiative partagée en abaissant notamment le seuil de signatures citoyennes pour son déclenchement.
Instituer le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales
Passer à une 6e République par la convocation d’une assemblée constituante citoyenne élue.
Simplifier le millefeuille territorial en poursuivant la déconcentration de l’État dans les territoires et en permettant aux collectivités de réaliser des économies de fonctionnement en regroupant davantage leurs compétences. Par simplification il faut comprendre destruction de nos services publics. Donner plus de compétences aux collectivités tout en réduisant la dépense, ça ne fonctionne pas.
Simplifier drastiquement le millefeuille territorial pour réduire la dépense et rendre du pouvoir aux élus de proximité. Par simplification il faut comprendre destruction de nos services publics. Donner plus de compétences aux collectivités tout en réduisant la dépense, ça ne fonctionne pas.
Abroger les lois asile et immigration de Macron.
Mettre en place une agence de sauvetage en mer et sur terre, dans l’attente de sa création au niveau européen et en appui de l’agence de l’Union européenne pour l’asile.
Assurer un accompagnement social et une autorisation de travailler pour les demandeurs d’asile.
Faciliter l’accès aux visas, régulariser les travailleurs, étudiants, parents d’enfants scolarisés et instituer la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence.
Créer un statut de déplacé climatique.
Améliorer les conditions d’accueil des exilés à Mayotte et supprimer les conditions empêchant le déplacement entre Mayotte et le reste du territoire.
Créer des voies légales et sécurisées d’immigration.
Réviser le pacte asile immigration européen pour un accueil digne des migrants.
Mettre fin aux mesures dérogatoires sur l’étude de la demande d’asile.
Renforcer les politiques de co-développement aux services des populations.
Garantir l’accès à l’aide médicale d’État.
Garantir le droit du sol intégral pour les enfants nés en France et faciliter l’obtention de la nationalité française.
Expulser du territoire national tout étranger délinquant ou radicalisé qui représente une menace à l’ordre public.
Toute délivrance d’une carte de séjour de longue durée sera conditionnée à la maîtrise du français et au respect des valeurs républicaines. Dans le cas contraire, les préfets pourront retirer le titre de séjour. Aveuglés par la course à l’échalote de qui sera le plus xénophobe entre eux et le Rassemblement National, les macronistes proposent ici une mesure qui est un non-sens économique. Plus la durée de séjour est longue, plus les bienfaits de l’immigration sur l’économie française sont élevés en raison du taux d’emploi plus important.
Ouvrir des centres de rétention aux frontières extérieures de l’Europe pour examiner la situation des migrants avant qu’ils n’arrivent sur notre sol.
Supprimer toutes les dérogations qui empêchent les expulsions d’étrangers.
Retour du délit de séjour irrégulier.
Supprimer le droit du sol.
Remplacer l’Aide Médicale d’Etat (AME) par une Aide d’Urgence Vitale. Cette proposition présente un risque sanitaire important, ne pas soigner les étranger augmenterait les cas graves et la diffusion de maladies infectieuses. L’AME ne représente que 0,5% des dépenses de santé du pays.
Restreindre le regroupement familial par le durcissement des conditions (emploi stable, ressources précisément définies, etc.).
Suspendre toutes les régularisations de clandestins par les préfets.
Ouvrir des négociations avec nos partenaires européens pour réserver la libre-circulation Schengen aux seuls ressortissants européens.
Renforcer les sanctions pour les employeurs de travailleurs clandestins.
Instaurer l’obligation de dépôt des demandes d’asile dans les ambassades et consulats Mettre en place la priorité nationale (si nécessaire par référendum constitutionnel).
Réserver les aides sociales aux Français et conditionner à 5 années de travail en France l’accès aux prestations sociales non-contributives comme le RSA (si nécessaire par référendum constitutionnel).
L’ensemble de ces mesures sont xénophobes et attisent la haine et les peurs. Il n’y pas de crise migratoire et nous ne sommes pas submergés. En réalité la France accueille moins de migrants que le reste de l’Europe.
Être français en République, ce n’est ni une couleur de peau, ni une religion, c’est adhérer au programme « liberté, égalité, fraternité » et respecter la loi.
Faire des propositions en vue d’une diplomatie de promotion des biens communs planétaires :
Adopter une diplomatie féministe en augmentant les financements internationaux pour les droits des femmes et en poussant l’adoption de la clause de la législation la plus favorisée en Europe.
Adopter une diplomatie avec l’Afrique basée sur la souveraineté et la coopération entre les peuples, notamment via l’annulation des dettes « odieuse » de certains pays et la révision si nécessaire des accords de défense.
Faire respecter l’engagement de la France d’attribuer 0,7% de son RNB à l’aide publique au développement.
Abolir la réforme Macron du corps diplomatique.
Interdire l’exportation de déchets ainsi que la production et l’exportation de pesticides dont l’usage est interdit en Europe.
Rester dans l’OTAN et maintenir la dissuasion nucléaire. En maintenant la dissuasion nucléaire sans se préoccuper de savoir si cette dernière sera encore effective du fait des développements technologiques en cours (boucliers anti-missiles ; techniques de détection des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins), ni offrir une perspective de désarmement multilatéral, le projet macroniste brille par son absence d’anticipation des développements internationaux futurs auxquels sera confrontée la France.
Doubler d’ici 2030 le budget militaire de la nation, conformément à la loi de programmation militaire. La loi de programmation déjà frappée d’obsolescence concernant toutes les menaces posées par les conséquences du changement climatique, ou dans les nouveaux espaces (cyber, espace, fonds marins).
Garder le cap d’une politique qui a permis à notre pays d’être classé pour la cinquième année consécutive le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers. Le cap politique d’Emmanuel Macron c’est aussi le déclassement du réseau diplomatique français : 3e du classement mondial en 2022, il devient 5e en 2024.
Faire une diplomatie au service de nos compatriotes en France comme à l’étranger, comme par exemple avec la simplification et la dématérialisation des procédures d’état-civil pour les Français de l’étranger.
Préserver la souveraineté pleine et entière sur notre dissuasion nucléaire et garantir notre modèle d’armée complet.
Refuser tout transfert de compétences vers l’Union européenne dans les domaines de la défense et de la diplomatie, favoriser une préférence européenne dans les achats militaires effectués par les États européens.
Sanctuariser la trajectoire budgétaire de la Loi de Programmation Militaire.
Comme sur l’ensemble des sujets, le Rassemblement National n’a rien d’autre à proposer que le recyclage de la doctrine macroniste, illustré notamment par la « sanctuarisation » de la loi de programmation militaire, et donc de l’ensemble de ses impasses et angles morts.
Reconnaître immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des résolutions de l’ONU.
Emmanuel Macron a dit le 27 mai 2024 ne pas être « totalement prêt à reconnaître un État palestinien ».
L’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie sont les derniers pays en date à avoir officialisé cette reconnaissance.
En conférence de presse le 24 juin, Jordan Bardella a dit que « reconnaître la Palestine à l’heure actuelle, c’est reconnaître une organisation terroriste ».
Garantir la pérennité d’un service public de l’audiovisuel en instaurant un financement durable, lisible, socialement juste et en garantissant son indépendance.
Aucune mesure sur le sujet.
Le gouvernement défend un projet de fusion de l’audiovisuel public après avoir supprimé la redevance en 2022.
Privatiser l’audiovisuel public.
Renforcer le budget public consacré à l’art, la culture et la création pour le porter à 1% du PIB par an.
Limiter strictement la concentration dans les industries culturelles et les médias dans les mains de quelques propriétaires et exclure des aides publiques les médias condamnés pour incitation à la haine ou atteinte à la dignité des personnes.
Étendre la gratuité dans tous les musées nationaux, garantir une tarification abordable dans les institutions publiques et encadrer les tarifs abusifs des lieux privés.
Défendre et améliorer le régime des intermittents et aller vers la création d’un nouveau régime pour les artistes-auteurs.
Créer un centre national du jeu vidéo et développer une filière publique de formation dans ce domaine.
Organiser des états-généraux de la culture interdisciplinaires et décentralisés.
Soutenir la culture de proximité en ruralité et pour tous les âges, à travers notamment le « printemps de la ruralité ». Une mesure totalement hypocrite alors que les collectivités territoriales ont vu leurs contraintes budgétaires exploser avec l’inflation et de fait leur dotation réelle baisser. Elles ne peuvent donc pas mener de politiques culturelles ambitieuses.
Expérimenter la création d’un Service national volontaire du patrimoine, afin d’œuvrer à la restauration, à la protection et à la valorisation de notre patrimoine bâti et naturel.
Augmenter le montant du Pass’Sport à 150 euros et étendre son utilisation au sport scolaire en vue de la rentrée.
Fixer la pratique de l’EPS à quatre heures hebdomadaires, avec une attention particulière à l’apprentissage de la natation, tout au long de la scolarité et créer une association sportive dans tous les établissements scolaires du premier degré.
Porter un plan de 10 000 équipements sportifs supplémentaires, pensé pour favoriser la pratique du sport féminin et du parasport.
Rénover les équipements sportifs existants, notamment dans les universités.
Porter les moyens du ministère des sports à 1% du budget de l’État et et déplafonner les taxes affectées au sport amateur.
Développer des maisons de Sport-Santé dans tout le pays et rembourser le sport sur ordonnance.
Le mot « sport » est absent du programme.
Le mot « sport » est absent du programme.