Tous les sites

Communiqué du groupe LFI-NFP

Une aide financière aux agriculteurs impactés a été proposée à la France par Ursula Von Der Leyen afin de garantir la signature de l’accord UE-Mercosur. 

Cette proposition est un aveu des effets néfastes d’un tel accord sur l’agriculture française. Si cet accord commercial était bénéfique pour les agriculteurs·rices français·es, comme le répète Emmanuel Macron , pourquoi aurions nous besoin de les dédommager ?

Les effets désastreux de cet accord sont déjà là : l’abandon par Lactalis de 270 exploitations laitières françaises intervient après que le groupe a fait savoir qu’il était devenu le numéro un du lait au Brésil. La France ne peut pas signer un accord qui profitera à Lactalis après que l’entreprise a abandonné des éleveurs et mis à mal la filière laitière française.

L’augmentation des quotas et les baisses de droit de douanes permettrait d’importer encore 99 000 tonnes de viande bovine, augmentant toujours plus la pression de la concurrence déloyale qui pèse sur les éleveurs·ses allaitant·es français·es.

Cette annonce est un mépris pour les agriculteurs.rices qui s’opposent à juste titre à cet accord. Tout comme le refus des macronistes, de la droite et des socialistes au Parlement européen qui refusent de débattre sur l’accord de libre-échange UE-Mercosur. 

Nous exigeons que la France stoppe les négociations concernant l’accord UE-Mercosur, peu importe les contreparties proposées par Ursula Von Der Leyen, et qu’elle engage la sortie des accords de libre-échange qui détruisent le système agricole français.

Rechercher