Communiqué du groupe LFI-NFP
Sixième puissance mondiale, la France subit des gouvernements sourds à la violence de la pauvreté. Dans notre pays, des millions de gens luttent au quotidien pour l’accès à une alimentation abordable, à un logement digne, et doivent constamment se battre pour faire respecter leurs droits sociaux dans un contexte où ils et elles sont de plus en plus stigmatisé.es.
Depuis 2017, Emmanuel Macron a organisé une politique de casse sociale, en s’attaquant au système de protection sociale à travers la baisse de l’assurance chômage et des APL ou encore le conditionnement du RSA. En parallèle, les cadeaux fiscaux aux plus riches se multipliaient. En Martinique, la situation est désormais insoutenable avec des prix alimentaires 40 % plus élevés que dans le reste de la France, entraînant des manifestations massives.
L’élimination de la pauvreté n’est toujours pas à l’agenda politique du nouveau gouvernement Barnier, qui annonce 60 milliards d’économies aux 2/3 concentrées sur les milieux populaires et le service public. Celui-ci représente pourtant le seul patrimoine des plus pauvres.
Éradiquer la pauvreté est possible, par un programme de rupture : blocage des prix des biens de première nécessité, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation du SMIC et l’indexation des salaires, des minimas sociaux et des retraites sur l’inflation.
A l’occasion de cette Journée mondiale du Refus de la misère, des initiatives sont organisées partout en France par le Collectif Refuser la misère « pour faire entendre au grand public la parole des personnes en situation d’exclusion et de pauvreté et s’engager avec elles pour combattre la misère. »
Plus que jamais, cette journée doit nous permettre de rappeler que la misère est une violation des droits humains et qu’elle n’est pas une fatalité.