Communiqué du groupe LFI-NFP
Le secteur du jeu vidéo est très florissant dans notre pays, et particulièrement pour Ubisoft. Les salarié.e.s sont légitimes dans leurs revendications concernant l’organisation du travail et le partage de la valeur.
Si nous voulons conserver une industrie culturelle vidéo ludique en France, et de qualité, cela passe par des droits confortés pour les travailleurs et travailleurs.
Cette grève doit permettre d’ouvrir des discussions plus larges dans le secteur afin notamment de revoir les différentes conventions collectives applicables.
Nous regrettons que l’inconditionalité des aides aux entreprises et qui bénéficient à Ubisoft, réduise apparemment la ministre de la Culture au silence. Nous interpellons Mme Dati pour qu’elle se saisisse de ce sujet et lui demandons de peser en soutien des grévistes d’Ubisoft.
Enfin, le groupe parlementaire de la France insoumise continue de proposer la création d’un « centre national du jeu vidéo » afin de valoriser et pérenniser la production française.