Le Parisien vient de publier un article rendant publique une plainte pour violences sexuelles sans le consentement de la victime.
Comment une plainte peut-elle fuiter d’un commissariat jusqu’au journal Le Parisien ? Comment les femmes victimes de violences pourront-elles encore avoir confiance pour porter plainte si cette plainte se retrouve immédiatement devant la France entière ?
Publier une plainte pour violence sans le consentement de la victime est une deuxième violence. A l’heure où le consentement est un sujet dont toute la société s’empare, on retiendra que Le Parisien n’en a que faire.
La France insoumise appelle au respect de l’intimité et de la vie privée d’Ersilia Soudais et lui apporte son total soutien. La justice doit pouvoir faire son travail librement et sans entrave.