Manuel Bompard représentera la France insoumise à la réunion organisée par le président de la République à propos de la situation au Proche-Orient dans le conflit armé entre israéliens et palestiniens.
Il rappellera notre condamnation totale des crimes commis lors de l’attaque opérée par le Hamas sur le territoire israélien, et réitèrera notre condamnation de tous les actes de terreur, crimes de guerre, susceptibles d’être requalifiés en crimes contre l’humanité par la justice internationale, commis dans le cadre de ce conflit quelqu’en soient les auteurs.
Il demandera au président de la République de faire entendre la voix de la France pour refuser l’engrenage de la violence et garantir le respect du droit international dans son intégralité et en toutes circonstances, conformément aux résolutions de l’ONU sur ce sujet.
À ce titre, la France doit dénoncer clairement la nature criminelle des bombardements et du siège total opérés par l’armée israélienne sur la bande de Gaza. Elle doit dire haut et fort que les populations ont un droit égal au respect de leurs droits fondamentaux.
La diplomatie française doit s’engager de toutes ses forces pour assurer la protection des populations civiles en soutenant la mise en place d’un couloir humanitaire permettant l’arrivée sans danger d’une assistance humanitaire, l’évacuation des blessés, des malades ou des morts. La France doit proposer un contingent de casques bleus.
Elle doit prendre position pour un accord de cessez-le-feu immédiat et soutenir toutes les initiatives de médiation permettant d’aboutir à cet objectif. Elle doit poser comme préalable la libération des otages détenus par le Hamas et la levée du blocus de Gaza.
Comme nous le demandons depuis plusieurs années, nous souhaitons que la France prenne et soutienne l’ensemble des initiatives diplomatiques à même d’obtenir la reprise des pourparlers de paix, l’arrêt de la colonisation du territoire palestinien, la fin de l’occupation israélienne de l’ensemble des territoires palestiniens, et ainsi concrétiser la vision des deux États vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, sur la base des frontières de 1967. Il n’existe pas d’autre base à un règlement définitif et pacifique de ce conflit que celle des résolutions de l’ONU et du droit international.