Mardi 8 août, les Caravanes populaires sont allées dans le quartier de Crouin à Cognac, en Charente, et à la Cité des Serrets à Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Dans chacune des villes, les caravanier·es et militant·es ont pu échanger avec les habitant·es, notamment en porte-à-porte.
Nous avons eu de nombreux échanges avec des jeunes qui ont partagé leurs difficultés :
- Akim, en formation dans le BTP : « C’est un la galère. Je suis toujours à découvert, avec mon salaire d’apprenti, je n’arrive pas à payer le loyer, l’essence et les courses…. Je travaille déjà plus de 35h par semaine mais je vais être obligé de prendre un deuxième boulot le soir et le week-end pour m’en sortir ».
- Julien, 24 ans, ex-employé dans la restauration, a été contraint d’arrêter son travail pour des raisons de santé : « Je dois régulièrement faire des séances de dialyse, je pouvais plus assurer les services dans le restaurant. Je n’ai pas trouvé d’autre boulot. Je n’avais pas travaillé assez longtemps pour toucher le chômage et comme je n’ai pas encore 25 ans, je n’ai pas le droit au RSA. Aujourd’hui je n’ai aucune ressource, je suis totalement dépendant de mes parents qui ont également de faibles revenus ».
De plus en plus de jeunes sont en situation de précarité et nous nous souvenons tou·tes des images terribles d’étudiant·es allongeant les files d’attente des points de distribution de colis alimentaires. Pour répondre à cette urgence, nous proposons :
- d’instaurer une allocation autonomie de 1102 euros pour les jeunes en formation ;
- d’étendre le RSA à tou·tes les jeunes de 18 à 25 ans ;
- de garantir le repas à 1 euros dans les CROUS pour tou·tes les étudiant·es.
La campagne se poursuivra demain avec les étapes de Brive-la-Gaillarde et Carpentras.
➡️ Retrouvez toutes les étapes des Caravanes populaires contre la vie chère : https://lafranceinsoumise.fr/caravane-populaire-contre-la-vie-chere-aout-2023/