La mobilisation internationale contre le Lyon-Turin les 17 et 18 juin en Maurienne est interdit par la préfecture de Savoie.
Une fois de plus en macronie, les digues sautent. La ligne rouge de l’autocratie est désormais atteinte. La préfecture aux ordres du pouvoir présidentiel interdit une manifestation festive et familiale en Maurienne qui porte le message de la préservation de l’environnement et de la défense de l’eau, bien commun de l’humanité.
De quoi ont-ils peur ? Qu’éclate la vérité sur la mascarade de ce projet de chantier ferroviaire titanesque, impliquant le forage de 260 km de galeries à travers les Massifs Alpins. Alors que ce projet bafoue les règlementations et lois sur l’eau et que des nappes phréatiques ont été percées, ce projet va détruire 1500 hectares de terres agricoles et vider la montagne de son eau au rythme de 120 millions de M3 d’eau par an.
Pourtant, une ligne ferroviaire existe et a été rénovée à hauteur d’un milliard d’euros, elle permet le report modal d’au moins 800 000 camions. Ce projet est donc inutile et coutera 30 milliards d’euros d’argent public.
Dès lors, nous voyons que depuis ce matin la machine policière aux ordres de M. Darmanin commence à se mettre en place dans la vallée de la Maurienne.
Nous observons comment, depuis la volonté exprimée par M. Darmanin de dissoudre les Soulèvements de la Terre, la macronie mène une véritable offensive contre les citoyen·nes qui se dressent contre les grands projets inutiles et la dévastation de l’environnement.
M. Darmanin a cédé une fois de plus aux intérêts privés alors que les 11 organisations de cette manifestation ont donné des garanties pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Parlementaires, syndicalistes, militant·es, faisons front commun pour arrêter ce projet inutile. À l’heure du dérèglement climatique tel un bon guide de montagne quand le temps change on fait demi-tour .
Rendez-vous en Maurienne ces 17 et 18 juin pour la mobilisation internationale contre le Lyon-Turin.