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Menace contre les libertés publiques : il est temps de répliquer ensemble

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Communiqué commun de Ensemble!, GDS, Générations, La France insoumise, NPA, PCOF, PEPS, Poi et UCL.

À l’appel des groupes parlementaires La France insoumise, nous nous étions réunis le 4 mars en réaction à la chasse aux sorcières déclenchée par la ministre Frédérique Vidal. À l’issue de cette réunion nous avions publié un appel commun.

Depuis, la situation n’a pas cessé de s’aggraver. Le syndicat UNEF a été calomnié par plusieurs ministres, Mr Blanquer allant jusqu’à évoquer « une pente vers le fascisme », au prétexte de groupes de paroles internes réunissant des adhérents victimes de discriminations spécifiques. Des responsables politiques de droite ont réclamé la dissolution de ce syndicat sans que le gouvernement n’y trouve vraiment à redire. Puis ce fut autour d’Audrey Pulvar d’être pareillement clouée au pilori.

Dans ce climat, des groupuscules violents d’extrême droite transforment ces paroles en actes : le 20 mars des identitaires néo-nazis ont attaqué la librairie « la plume noire « à Lyon, le 25 mars des militants d’Action Française ont pénétré dans l’hémicycle du Conseil régional d’Occitanie pour s’en prendre à des élus de gauche avec une banderole « islamo-gauchistes, traîtres à la France ». Leur tract fait explicitement référence aux attaques de Frédérique Vidal.

Tout cela a lieu sur un fond liberticide et autoritaire comme l’a confirmé, lundi, l’accord entre la majorité de droite au sénat et LREM à l’Assemblée sur la loi sécurité globale.

Ce ne sont pas des détails, tout concourt à la montée des idées d’extrême droite et des agissements violents des groupuscules qui s’en reconnaissent.

Force est de constater que la dérive autoritaire du gouvernement, sur la base d’un état d’urgence permanent, de lois et mesures liberticides et de la répression qu’ils permettent, établit un climat dangereux pour les libertés, dans lesquels certains groupes se pensent autorisés à agir en toute impunité.

Au-delà de nos différences, il nous incombe d’agir ensemble face à ces menaces sur nos libertés publiques. Nous proposons de nous réunir de nouveau sur ces sujets le 7 avril à 17h au siège de La France insoumise. Cet appel s’adresse également aux partis qui ne l’ont pas signé.

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