LE FIL DU DIRECT
Retour sur un procès politique
Les jeudi 19 et vendredi 20 septembre 2019 resteront dans nos mémoires : quatre de nos député·es, une de nos salarié·es et un de nos membres
Jean-Luc Mélenchon sort du tribunal sous les applaudissements. Il remercie les insoumis qui sont restés mobilisés pendant ces deux jours pour le soutenir avec ses 5 camarades. #ProcèsPolitique pic.twitter.com/MaKJeDx2xN
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
« Les réquisitions sont la démonstration du fait que nous avons raison depuis le début. J’avais raison, ils avaient tort, ils le reconnaissent. Et pour finir, je vais prendre les mots de Cyrano de Bergerac : « Rien ne me fera résister à l’honneur d’être leur cible. » » pic.twitter.com/mMoHz7KL1L
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
18:15 : Retour sur l’intervention de Jean-Luc Mélenchon à la mi-journée à la sortie du tribunal :
« Les réquisitions sont la démonstration du fait que nous avons raison depuis le début. J’avais raison, ils avaient tort, ils le reconnaissent. Et pour finir, je vais prendre les mots de Cyrano de Bergerac : « Rien ne me fera résister à l’honneur d’être leur cible. »
18:04 : Jean-Luc Mélenchon retourne s’asseoir, le public applaudit. Le président clôt les débats. La décision sera rendue le 9 décembre 2019 à 10 heures. L’audience de cette deuxième et dernière journée de procès est levée.
18:00 : Jean-Luc Mélenchon poursuit : « Ce que je demande au tribunal, puisque personne n’est capable de me dire pourquoi j’aurais voulu interrompre cette perquisition, c’est ma relaxe. Que tout s’arrête. Vous me persécutez depuis des mois, depuis que j’ai eu ce résultat électoral. Et vous faites en sorte que ça dure et ça dure jusqu’en 2022. Je suis un militant de la
révolution citoyenne. Je suis plus Antigone que Créon. »
« Nous passons notre temps à être convoqués, auditionnés.
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
Si je suis un monstre à la tête d’une horde et un homme prêt à prendre l’arme d’un policier, pourquoi alors ne pas demander l’inéligibilité ? » @JLMelenchon #ProcèsPolitique pic.twitter.com/cdPFozMMb0
17:45 : C’est au tour de Jean-Luc Mélenchon de faire son intervention :
« Je viens de vivre deux jours qui m’ont donné un privilège auquel je n’ai pas eu droit avant : celui d’un débat contradictoire. Hors de ces murs, c’est pilonnage médiatique continu en boucle depuis un an avec les images de Quotidien.
Le parquet de madame Belloubet a été incapable de fournir le moindre élément de réponse sur la raison pour laquelle j’aurais bien pu vouloir empêcher une perquisition alors que nous n’avons rien à cacher. Pourquoi l’aurais-je empêché ?
Pourquoi sommes-nous là ? Pas parce que le tribunal l’a décidé, parce que le parquet l’a décidé ! Nous passons notre temps à être convoqués, auditionnés. Si je suis un monstre à la tête d’une « horde » et un homme prêt à prendre l’arme d’un policier, pourquoi alors ne pas demander l’inégibilité ? »
17:42 : Alexis Corbière prend la parole à son tour :
« Je voudrais m’adresser aux policiers, à tous les policiers. Ils font un travail difficile indiscutablement mais chaque fois qu’un policier fera un acte que nous considérons illégal, nous le dénoncerons. Mais nous ne sommes pas anti-flics.
Je suis de ceux qui sitôt qu’il a été élu a fait plusieurs courriers et questions pour que cesse le drame des suicides de policiers. Celui qui a demandé une commission d’enquête sur les conditions de travail de la police républicaine.
Je veux bien être condamné pour mes ides. Mais pas pour des à priori, pour une petite musique qu’on veut nous imposer pour nous flétrir. »
17:35 : Manuel Bompard prend la parole :
« Je voulais réagir à ce qu’a dit le procureur ce matin. Pour défendre l’honneur de ceux qui sont dans la salle, celui des personnes qui sont à l’extérieur. Vous avez dit ce matin que vous représentiez l’intérêt général. Mais ces gens là représentent aussi l’intérêt général. Ils sont venus avec cette idée en tête.
Aucun d’entre nous ne pense que vous avez Mme Belloubet au téléphone toutes les 5min mais nous avons vu dans d’autres affaires de la porosité entre le parquet et le pouvoir politique. Ce n’est pas nous qui avons dit qu’un procureur avait menti pour protéger le Président de la République. C’est le procureur de Nice lui-même. Et il n’avait sans doute pas le Président au téléphone, et pourtant il l’a protégé. »
17:30 : Mathieu Davy : « Nous sommes chez nous. Dans nos locaux. On a le droit d’appeler les médias. En revanche, ce qui n’est pas normal, c’est que cette équipe de Quotidien soit dans nos locaux et que vous la laissiez tourner. La présence de tout élément de captation rend nulle la perquisition. »
Maître Davy finit sa plaidoirie en citant un passage du livre d’Éric Dupond-Moretti :
« Dénoncer une injustice, dire d’un juge qui se tient mal, dire d’un juge qu’il n’a pas fait son boulot, ce n’est pas un mal, c’est la moindre des choses. »
« Plusieurs témoignages de policiers à l’intérieur montrent que la scène ne s’est pas déroulée sous le régime de la violence. Il y a des mots, mais pas de violence. » Mathieu Davy - #ProcèsPolitique
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 20, 2019
16:53 : Mathieu Davy : « Nous on doit assumer notre rôle. Jean-Luc Mélenchon est le maître des lieux, il est le représentant moral. C’est normal qu’il vienne ! Il revendique d’ailleurs sa présence plusieurs fois.
Au titre de député, de président de groupe parlementaire, d’incarnation de la France insoumise, évidemment qu’il ne laissera pas faire la perquisition sans lui, évidemment qu’il ne laissera pas ses troupes seules ! »
L’avocat de Jean-Luc #Mélenchon raconte son inquiétude le jour de la perquisition par rapport à un fichier dont il est moralement responsable. #ProcèsPolitique pic.twitter.com/whK6clFYMG
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
16:51 : Mathieu Davy revient sur l’inquiétude de Jean-Luc Mélenchon durant la perquisition concernant le fichier des insoumis.
« On reproche à M. Mélenchon d’avoir fait un Facebook live. C’est amusant d’entendre les parties civiles nous reprocher de communiquer alors que nous avons nous-mêmes appris tout notre dossier dans la presse. Qui fait de la politique ? » Mathieu Davy - #ProcesPolitique
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 20, 2019
16:32 : Mathieu Davy : « Cette perquisition comporte des choses étranges, une rupture dans la chaîne de commandement. Il s’agit d’une perquisition vérolée qui porte atteinte aux Droits de l’Homme.
On regarde des images, vous devez aussi les interpréter et les regarder avec l’acuité nécessaire. Ce n’est pas parce que nous sommes à l’heure de l’image qu’il faut succomber à la faculté de juger sur vidéo.
Sans les images de Quotidien, on ferait un peu plus d’efforts intellectuels pour juger. Ces images vous rendent paresseux. »
Comme le rappel Maître Davy, avocat de @JLMelenchon, les procureurs ne sont pas indépendants en France. Ils sont choisis par l’exécutif. #ProcèsPolitique pic.twitter.com/YBHDrQZNgb
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
« La perquisition contre les insoumis est politique. Pourquoi ? Parce qu’elle a lieu au siège d’un parti politique. C’est un sanctuaire. Et LFI n’est pas n’importe quel parti. C’est un parti d’opposition. C’est 7 millions d’électeurs. » Mathieu Davy - #ProcesPolitique
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 20, 2019
16:20 : Mathieu Davy, l’avocat de Jean-Luc Mélenchon, prend la parole.
16:10 : Mikael Régis, l’avocat de l’attachée de presse Muriel R. prend la parole :
« Contre Muriel R., le procureur a requis 2000 euros d’amende. Chaque euro est injustifié. Elle est poursuivie parce qu’elle a ouvert une porte. C’est grotesque.
Il y a, dans les versions des parties civiles des contradictions, des incohérences, des mensonges. Il y a tellement de versions différentes que je me demande comment on peut oser poursuivre Muriel R. pour ce fait.
Il m’a fallu à coup d’insistances faire lâcher à la policière Andrieu la phrase : « je n’ai pas été ceinturée par R. ». Quand on envoie quelqu’un en correctionnelle alors qu’on s’est trompé, a minima on présente des excuses. »
Rappelons que lors du procès, la policière a changé son témoignage.
J. Dousselin : « Je veux vous parler de ceux qui sont dehors, qui ont entendu, parce qu’ils sont insoumis, que ce sont des « énergumènes ». Ce sont des camarades, et c’est un beau mot « camarade ». Je demande la relaxe pour @mbompard » #ProcesPolitique
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
15:50 : Jade Dousselin, avocate de Manuel Bompard, prend maintenant la parole :
« Avant d’aller sur les faits, je tiens à souligner que les prévenus, qu’on a présenté comme une « horde », ont renoncé à leur immunité parlementaire pour se présenter devant le tribunal.
On vous demande de condamner Manuel Bompard, cet homme de 34 ans, élu de la République, député européen pour qu’il ait un casier et qu’on puisse dire que c’est un délinquant.
Vous avez dit que les images parlent d’elles-mêmes mais en l’occurrence pour tous les faits reprochés à monsieur Bompard, il n’y a pas d’images. Seulement des procès verbaux contradictoires. »
À noter : les procureurs Champrenault, Perruaux et Marilly qui sont responsables des perquisitions ne se sont même pas présentés au tribunal et ont envoyé les policiers en première ligne. #ProcesPolitique pic.twitter.com/HPhIsvg3KC
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
15:20 : C’est au tour de l’avocate de Bastien Lachaud de prendre la parole :
« Alors il serait poursuivi pour avoir bousculé, invectivé des magistrats ? Il n’a parlé à aucun magistrat et encore moins touché un magistrat. »
Xavier Sauvignet, l’avocat d’Alexis Corbière rappelle que les violences commises le jour des perquisitions sont des violences policières. Comme cela est visible ici. #ProcèsPolitique pic.twitter.com/qv2v1emneE
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
15:10 : C’est désormais Xavier Sauvignet, l’avocat d’Alexis Corbière, qui prend la parole :
« Le parquet a fini par dire que même des faits minimes peuvent suffire à caractériser cette infraction qui vaut 10 ans de prison. Il est clair que le danger d’arbitraire est maximal ! »
15:03 : M. Croizet : « Qu’est ce qui a causé préjudice pour les policiers ? Ce n’est pas le moment, mais le fait qu’ils soit rentrés dans la caisse de résonance médiatique. Mais je constate qu’aucun d’entre eux ne s’est retournés contre le responsable : la société Bangoumi qui produit l’émission Quotidien. »
L’avocat M. Croizet : « Vous avez un nouveau moyen de convocation devant la justice assez génial. La convocation par voie de presse. Les gens mis en cause ici ont ainsi appris (par le journal l’Express) le 29 juin qu’ils allaient comparaître ». #ProcesPolitique pic.twitter.com/QFEtDuP4L9
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
14:52 : L’avocat M. Croizet : « Vous avez un nouveau moyen de convocation devant la justice assez génial. La convocation par voie de presse. Les gens mis en cause ici ont ainsi appris (par le journal l’Express) le 29 juin qu’ils allaient comparaître »
14:30 : L’avocat de Bernard Pignerol poursuit : « La situation de Monsieur Pignerol est ubuesque : s’il se rend sur les lieux où il est convoqué, il n’a pas le droit de rentrer. S’il ne s’y rend pas, il se met en faute.
Il dit ce jour-là : « je veux assister à la perquisition » car il souhaite être présent sur les lieux mais jamais « je veux empêcher la perquisition ».
Quand la deuxième porte s’ouvre, monsieur Pignerol est à moitié projeté. La plupart des fonctionnaires de police ne portent pas à ce moment de signe distinctif, ce qui peut être puni d’une sanction. »
14:15 : Mathieu Croizet : « Le seul ordre que Bernard Pignerol a reçu était de se présenter au 43 rue de Dunkerque. Lorsque monsieur Pignerol se présente au siège, sans explication, on lui refuse l’entrée à la perquisition.
Monsieur Pignerol est accusé d’intimidation pour avoir sorti sa carte de conseiller d’Etat. Scène dont un policier a dit qu’il n’était pas témoin. Il n’y a pas d’images. Vous êtes saisis de faits dont l’une des victimes dit au tribunal qu’il ne les a pas subis ! »
14:15 : Maître Mathieu Croizet : « On aurait pu croire qu’une telle opération aurait été minutieusement préparée. Mais à la lecture du dossier, on se rend compte seules 3 personnes sur 16 ont participé à des réunions préparatoires ! » Mathieu Croizet
Le commandant Vidal cherche à récupérer le numéro de téléphone de monsieur Pignerol pour « convenir d’une rendez-vous au 43 rue de Dunkerque ». Monsieur Pignerol a été clairement convoqué au siège pour assister à la perquisition de son association.
La policière Andrieu prétend qu’il n’y avait pas de locaux de l’association de monsieur Pignerol au 43 rue de Dunkerque. Pourquoi l’y avoir convoqué ?
Lorsque monsieur Pignerol se présente au siège où il a été convoqué. Et sans explication, on lui refuse l’entrée à la perquisition. »
14:00 : Reprise de l’audience avec la plaidoirie des avocats des insoumis. Maître Mathieu Croizet, avocat de Bernard Pignerol, revient sur le contexte des perquisitions. Pour en savoir plus.
12:20 : La séance est suspendue.
12:40 : Réaction en direct de Jean-Luc Mélenchon aux réquisitions.
12:20 : Les réquisitions des procureurs :
- Pour l’attachée de presse Muriel R. : 2 000€ d’amende
- Pour les parlementaires Bastien Lachaud, Alexis Corbière et Manuel Bompard : 8 000€ d’amende par personne.
- Pour Bernard Pignerol : 10 000€ d’amende
- Pour Jean-Luc Mélenchon : 3 mois avec sursis et 8 000€ d’amende
12:20 : Après nous avoir qualifiés de « horde », le procureur Bourion déclare « pardon si vous n’êtes pas éduqués pour comprendre mes phrases longues ». Il poursuit : « On aurait pu remplir la salle de prévenus », en reconnaissant donc qu’ils ont visé 6 personnes pour l’exemple, toutes membres de l’équipe de campagne de 2017. C’est bel et bien toute la France insoumise qui est ciblée.
12:15 : « Faire appel au nombre, c’est une culture politique » mais « déjà une intention ». Le réquisitoire du procureur est clairement dirigé contre la culture politique insoumise.
12:10 : C’est au procureur Bourion de prendre la parole.
12:03 : Encore une fois, le terme de « horde » est utilisé par la procureur, dépendante hiérarchique de Nicole Belloubet, pour parler des insoumis arrivant au siège de La France insoumise : « La horde qui a déferlée ». Elle poursuit en comparant notamment les faits de ce jour-là à des scènes de guérilla. Un peu d’exagération ?
11:50 : Fin des plaidoiries et début du réquisitoire.
11:44 : Au total, 59 001 euros sont demandés aux insoumis par les parties civiles pour des postillons et des cauchemars, le business de la plainte pour outrage s’invite dans ce procès politique. Une pratique dénoncée par les avocats.
Dupont-Moretti à #Mélenchon :
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
« J’ai vu un discours de @JLMelenchon à l’Assemblée nationale. Un hommage fait à Beltrame. J’aurais rêvé d’écrire ce texte. Il est sublime ce texte M. Mélenchon. Magnifique d’humanité.«
Le discours dont il est question ⬇️https://t.co/PqZv8XXKYf
11:34 : Entre-temps Dupond-Moretti admet qu’il aurait « rêvé » d’écrire le texte de Jean-Luc Mélenchon en hommage à Arnaud Beltrame : « Magnifique d’humanité ».
Dupont-Moretti perd complètement ses moyens et achève sa plaidoirie par ce mot si puissant : « Venezuelaaaaaaa ». Bravo, maître ! La camomille vous réussit !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 20, 2019
Évoquer le Venezuela et oser dire qu’il ne s’agit pas d’un procès politique ? Échec et mat.#ProcesPolitique
11:30 : ALERTE : C’est l’heure du traditionnel point Venezuela : « On est pas au Venezuela ici » s’exclame Dupond-Moretti.
11:22 : Depuis plusieurs minutes c’est l’avocat Dupond-Moretti qui a commencé sa plaidoirie. Comme lors de l’audience d’hier il adopte une attitude particulièrement agressive vis-à-vis des insoumis et de Jean-Luc Mélenchon en particulier : « Je fais ce que je veux, La défense c’est moi »
11:11 : L’avocat d’un autre policier présent lors de la perquisition demande à son tour 3 000€ de dommages et intérêts et 1 000€ pour frais de justice.
11:09 : « Il ne regarde même plus la télé » dit l’avocat du policier K. qui est présent, contre son gré, dans une séquence diffusée dans le générique de l’émission Quotidien tous les soirs depuis un an.
Terrible ce procès de l’émission de Yann Barthès !
Un avocat des policiers : « Monsieur #Mélenchon vous avez bénéficié d’un traitement de faveur […[ vous n’avez pas été interpellé.«
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
Petit rappel de la loi pour cet avocat.⬇️ #ProcèsPolitique pic.twitter.com/zJgzkY7GY1
10:54 : Rappel de la loi pour l’avocat des policiers qui parle d’un « traitement de faveur » réservé à Jean-Luc Mélenchon.
10:15 : L’avocat des quatre policiers demande 12 000 de dommages et intérêts et 3 000 de frais d’avocats.
Un avocat de la partie civile admet la non-indépendance du Parquet vis-à-vis du ministère de la Justice et il poursuit…
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
⬇️ #ProcèsPolitique pic.twitter.com/9WKMmUS6bx
10:15 : L’avocat plaide que désormais les procureurs ne sont plus aux ordres du ministre de la justice. C’est faux : une circulaire de 2014 oblige les procureurs à remonter les informations à la ministre.
« Il y a une possibilité qu’en dépit de la loi de 2013, en sous main, qu’il y ait des paroles, ou que le parquet anticipe les désirs de la ministre. » reconnaît l’avocat qui plaide pourtant que nous avons eu tort de le dire si fort.
Ce matin, un député insoumis : « Tout le monde parle des images et du préjudice des policiers après la diffusion de la perquisition. Pour moi, le grand absent du procès c’est @Qofficiel » Plusieurs insoumis pensent la même chose, notamment @JLMelenchon.
— Laïreche Rachid (@RachidLaireche) September 20, 2019
10:14 : Retour sur la « surexposition » médiatique évoqué par l’avocat du procureur Marilly et sur l’étonnante absence de l’émission « Quotidien » qui a diffusé en boucle les images de la perquisition.
10:10 : Pour conclure, l’avocat du procureur Marilly demande 1€ de préjudice moral et 12 000€ au titre des frais d’avocat.
C’est au tour de l’avocat de quatre policiers, dont celle ayant reconnu que son accusation portée contre notre attachée de presse était fausse, de faire sa plaidoirie.
10:05 : Nos eurodéputées sont également présentes lors de cette journée d’audience.
09:36 : L’avocat de Marilly défend le procureur Perruaux. C’est « infondé, déplacé » de publier sa photo avec Moro sur les réseaux sociaux, selon lui.
Pour rappel voici la photo du juge Perruaux qui a organisé les perquisitions chez Mélenchon avec Sergio Moro, le ministre de la justice de Bolsonarao, qui a emprisonné Lula… en plein échange de « bonnes pratiques ».
09:45 : Avant d’entrer dans la salle, Mathilde Panot, est revenue sur la première journée d’audience.
L’avocat du procureur Marilly dit que son client a « été surexposé médiatiquement sans qu’il l’ait choisi lors d’une opération de police judiciaire ».
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 20, 2019
C’est donc contre #Quotidien qu’il faut porter plainte. 🤷🏼♂️#ProcèsPolitique
09:36 : L’avocat du magistrat Marilly déclare que son client a été « surexposé médiatiquement sans qu’il l’ai choisi lors d’une opération de police judiciaire » notamment à cause des images tournées et diffusées par Quotidien.
09:30 : Début de l’audience. Les plaidoiries commencent par les parties civiles. C’est l’avocat du magistrat Marilly qui sera le premier à intervenir.
Deuxième et dernière journée d’audience. Devant le tribunal, les insoumis sont toujours mobilisés pour soutenir leurs camarades.
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 20, 2019
Comme hier, @JLMelenchon arrive sous les chants de la Marseillaise. #StopLawfare pic.twitter.com/oELWLJubOB
09:20 : Suivez également cette dernière journée d’audience sur les réseaux sociaux de La France insoumise. Partagez et réagissez avec le hashtag #ProcesPolitique
09:05 : Les insoumis arrivent au tribunal de Bobigny. Un nouveau rassemblement est présent pour les soutenir. Comme lors de la première journée des « Résistance ! » ou encore la Marseillaise sont entonnés.
08:46 : Chronologie des moments forts de cette première journée
10h30 : Le renvoi du procès est rejeté malgré les demandes du procureur et de la partie civile qui voulaient le repousser au moment des municipales : échec pour eux ! Les insoumis sont prêts à faire face à ce procès politique.
10h38 : Le visionnage complet de la vidéo Quotidien est accordé aux insoumis par les juges. Seconde victoire.
10h45 : Une policière change de version entre son témoignage à l’IGPN et aujourd’hui. C’est sur la base de son premier témoignage que l’attachée de presse du mouvement est en procès. Les éléments d’accusations s’avèrent faibles et étayent l’idée d’un procès politique.
11h05 : Les déboires techniques concernant la diffusion des vidéos s’enchaînent. La salle découvre finalement que Quotidien a caché sciemment 4min de vidéo d’interview d’E.Coquerel expliquant le caractère politique de la perquisition.
12h14 : Contre l’avis du procureur, dépendant de l’exécutif, qui avait monté un dossier à charge avec une vidéo de la perquisition sans son, le président d’audience accepte de visionner la version intégrale disponible sur Youtube, avec le son, comme le demande les insoumis.
14h20 : Jean-Luc Mélenchon intervient à la barre durant 2 heures face à 6 avocats et 2 procureurs. L’avocat Dupond-Moretti se fait recadrer par le président pour ses attaques incessantes à son encontre. Revoir le passage de Jean-Luc Mélenchon à la barre dans le fil du direct.
16h30 : Jean-Luc Mélenchon est accusé d’avoir poussé violemment le vice-procureur Marilly lors de la perquisition. L’avocat de Mélenchon souligne que ce dernier a déclaré lors de son audition ne pas se rappeler avoir été poussé.
17h00 : Le président indique au commandant de la perquisition que le récapitulatif qu’il a fait des événements ne correspond pas aux images visionnées.
17h40 : Dupont-Moretti perd ses nerfs et se met à invectiver les insoumis sans raison. Courte suspension d’audience.
19h33 : La policière reconnaît que l’accusation qu’elle a porté 3 fois contre Muriel R. de l’avoir ceinturée et amenée au sol était fausse. Mais elle refuse de lui présenter ses excuses.
22h05 : L’audition du gendarme K. ne confirme pas les déclarations de ses collègues. Il dit ne pas avoir vu la carte du conseiller d’État de Bernard Pignerol qu’il est censé avoir brandie. D’autres policiers décrivent pourtant ce moment comme une menace et le gendarme K. est noté comme une des victimes. Lui, confirme qu’il ne s’est jamais senti en danger pendant la perquisition, qu’il a connu des situations beaucoup plus dangereuses en maintien de l’ordre et que son préjudice serait dû au fait qu’une scène où il est visible a été diffusée sur les médias, notamment tous les jours dans le générique de Quotidien.
Procès politique des insoumis - La vérité fait surface au fil des heures
Communiqué de presse de la France insoumise La journée s’est ouverte par une première victoire pour les insoumis : le juge a rejeté la demande de renvoi
07:38 : Avant la reprise du direct à 9h30, retrouvez le bilan de cette première journée
22:55 : Fin de l’audience. Reprise demain à 9h30
22:09 : L’audition du gendarme K. ne confirme pas les déclarations de ses collègues : il dit ne pas avoir vu la carte de conseiller d’État que Bernard Pignerol est censé avoir brandie. D’autres policiers décrivent pourtant ce pseudo-événement comme une menace. Et le gendarme K. est noté comme étant une des fictimes de cette soit-disant menace et intimidation. K. confirme qu’il ne s’est jamais senti en danger pendant la perquisition et qu’il a connu des situations beaucoup plus dangereuses en maintien de l’ordre. Son préjudice serait dû au fait que la scène a été diffusée sur les médias.
Alors pourquoi ne pas poursuivre Quotidien qui a diffusé ces images tous les jours dans son générique ?
21:32 : Le policier C. refuse de répondre à tout ce qui touche à la perquisition de Bernard Pignerol. Le procureur intervient une nouvelle fois pour approuver cette attitude.
21:05 : Le policier explique ses gestes par la peur qu’il avait que des insoumis saisissent son arme. Quand on lui demande sur quoi il se base pour dire que la France insoumise a une position « anti-flic », il bafouille et ne mentionne aucun fait ou déclaration précis : « des déclarations, dans plusieurs émissions… »
21:01 : Le policier minimise ses gestes en disant qu’il a effectué des gestes réglementaires. Un avocat demande au policier B. si il est réglementaire de faire une clé d’étranglement à deux personnes en même temps. Le procureur répond à la place du policier « je pense qu’il ne va pas vous répondre ».
20:45 : L’audition du policier B. qui a obtenu 7 jours d’ITT est confuse. Il minimise sa violence, pourtant signalée durant la perquisition par Alexis Corbière.
Les préjugés du policier B. : « quand on connait leurs opinions vis à vis de la police (le public gronde), arriver comme ça dans une pièce, j’étais obligé d’intervenir ».
Des interventions très musclées…
20:15 : Interrogé, le policier Guimard reconnaît plusieurs faits :
- Il n’a jamais fait une perquisition d’une telle ampleur en 3 ans à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales .
- Il reconnaît qu’il a toujours été 100% sûr qu’aucun parlementaire n’allait poser la main sur lui ou un autre policier, malgré les décibels
Le policier Guimard, partie civile : « Je rejoins @JLMelenchon quand il dit qu’une perquisition est traumatisante. Je conçois que c’est une intrusion et c’est psychologiquement violent. »#StopLawfare pic.twitter.com/PtuaUXJZfG
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
20:00 : Témoignage d’un policier à la barre : « Je rejoins Jean-Luc Mélenchon quand il dit qu’une perquisition est traumatisante. Je conçois que c’est une intrusion et c’est psychologiquement violent. »
19:55 : Alexis Corbière intervenait il y a quelques minutes à Bobigny :
« Voilà la situation, ça nous semble confirmer le caractère politique de ce procès dont le but est de nous flétrir et en particulier Jean-Luc Mélenchon. Pour Jean-Luc Mélenchon, c’était un grand moment de dignité, car il n’a rien caché et est allé jusqu’au bout de la démonstration que c’est bien un procès politique. Le seul but de tout cela n’est pas de savoir si nous avons parlé trop fort mais de nous mettre sur le dos des choses que nous n’avons pas faites. Je suis satisfait de ce que mes 5 amis et moi nous avons pu dire. »
19:49 : C’est au tour des policiers de la partie civile d’être appelés à la barre.
19:35 : Nouveau mensonge révélé lors du procès : à la barre, la policière Andrieu reconnaît que l’accusation qu’elle a portée trois fois contre Muriel R. de l’avoir ceinturée et amenée au sol était fausse. L’avocat de l’attachée de presse demande si, par conséquent, elle présente des excuses. Elle refuse.
19:25 : Plusieurs rassemblements de soutien étaient organisés en France en ce jour de procès des insoumis. C’était le cas à Marseille par exemple (voir plus haut).
19:20 : Après Alexis Corbière, c’est au tour de l’attachée de presse de La France insoumise d’être appelée à la barre.
» J’ai assisté à une scène avec un policier qui tordait les bras de deux personnes en même temps. Il y a aussi un jeune militant qui est tordu à l’arrière et jeté au sol. » @alexiscorbiere pic.twitter.com/RYzvQNQWzy
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
19:02 : Alexis Corbière est appelé à la barre pour apporter son témoignage :
« J’ai assisté à une scène avec un policier qui tordait les bras de deux personnes en même temps. Il y a aussi un jeune militant qui est tordu à l’arrière et jeté au sol. Il y a une vraie perte de contrôle donc je me permets de le lui dire. Il s’est relevé et son regard, honnêtement, m’a fait peur.
Indiscutablement j’ai monté le ton parce que je voulais être persuasif. J’avais déjà dit avant calmement « pas de violence » mais le policier Bonan ne m’écoutait pas. »
19:00 : Manuel Bompard : « J’ai déposé une plainte car on m’a tordu la bras. Soit disant pour m’empêcher de « foncer » sur le procureur Marilly. Mais monsieur Marilly lui-même dit ne pas se souvenir de cette scène. »
» À aucun moment vous ne pouvez me voir porter quelque geste de violence que ce soit. Ce que les témoignages des policiers confirment. » @mbompard pic.twitter.com/0tEdULUGyJ
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
18:35 : C’est désormais Manuel Bompard, eurodéputé de La France insoumise, qui est appelé à la barre :
Lors de la perquisition : « J’entends un bruit extérieur. En tant que responsable, j’ai mis la main sur la porte pour l’ouvrir et vérifier le bruit. J’ai nommé Michel Hernando puis j’ai tenté de sortir, ce que l’on a empêché. A aucun moment vous ne pouvez me voir porter quelque geste de violence que ce soit. Ce que les témoignages des policiers confirment. »
18:31 : L’avocate : « Monsieur Lachaud, monsieur Vidal a affirmé que vous lui avez donné un coup de poing. Vous confirmez ?
Bastien Lachaud : « Pas du tout. A aucun moment je n’ai touché monsieur Vidal. »
18:25 : Bastien Lachaud : « En chemin pour me rendre sur les lieux de la perquisition, je croise Bernard Pignerol, dont je sais qu’il est le responsable légal de l’Ere du peuple. Deuxième inquiétude : une perquisition se déroule sans que le président de l’association concernée ne soit présent ? »
18:16 : N’oubliez pas de partager ce direct et d’y réagir sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StopLawfare
18:16 : Bastien Lachaud, député insoumis, est à son tour appelé à la barre :
« Tous nos amendements, tous nos arguments, nos agendas, les propositions de loi que nous préparons, tout cela est aspiré par la police. A partir de ce moment, je me demande légitimement si les droits constitutionnels des partis politiques sont respectés. »
18:06 : Retour sur les deux heures d’interventions de Jean-Luc Mélenchon en début d’après-midi face à 6 avocats et 2 procureurs :
- Il a rappelé n’avoir jamais souhaité empêcher les perquisitions. Il voulait simplement s’assurer que les policiers n’allaient pas prendre le fichier des adhérents et démasquer les vrais responsables politiques de cette opération qui se cachent derrière les policiers.
- Il a également pointé du doigt une opération politique : « je ne crois pas que Belloubet n’était pas au courant, c’est impossible ». Pour appuyer ses dires il a précisé que le procureur Perruaux a ensuite été reconnu en photo avec le juge Moro qui a fait emprisonner Lula au Brésil. « Ce qui intéressait ce jour là, c’était l’intégralité des fichiers informatiques, y compris privés ».
- Il a évoqué sa définition de l’insoumission : « Oui, nous sommes des insoumis : le consentement à l’autorité suppose que l’on sache d’où vient cette autorité et qu’elle respecte les principes qui nous lient. » Il a rappelé que cela s’appliquait à La France insoumise mais aussi aux syndicalistes, aux personnes discriminées, aux Gilets jaunes ou encore aux décrocheurs de portraits.
- Enfin Jean-Luc Mélenchon a confirmé ne pas avoir manqué de respect aux policiers, ni violenté personne « la violence était contre nous, si vous entendez ce que je leur dis quand je parle très fort : je fais appel à des principes républicains, à leur engagement. J’ai par ailleurs essayé de maîtriser la tension à tous les moments. »
Dupond-Moretti : « Est-ce que vous êtes solidaires des propos de JLM qui parle de procès politique ?«
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
Pignerol : « Je vais répondre précisément. Oui, je suis solidaire, je pense qu’aujourd’hui un peu partout dans le monde se développe une perversion de l’Etat de droit, hélas. »
Dupond-Moretti : « Sur la liberté des policiers de quitter des locaux d’une perquisition : qu’est-ce qu’encourait un policier ? »@BernardPignerol : « Je pense qu’un officier de PJ qui désobéit encourt une procédure disciplinaire. Je peux pas présager de la fin de la procédure. »
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
17:58 : Nouveaux échanges entre Dupond-Moretti et Bernard Pignerol
17:30 : Reprise de l’audience, Bernard Pignerol est à nouveau entendu à la barre.
#StopLawfare pic.twitter.com/vbXKSbBZ3Y
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
Dupont-Moretti pète les plombs ! Il tape du poing sur la table et hurle : « tête de noeud », puis interroge « conseiller d’État, ça ? » à propos de @BernardPignerol.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
Séance suspendue !
Dans la salle ça crie : « camomille ! camomille ! ».#StopLawfare
17:30 : L’avocat Dupond-Moretti perd ses nerfs lors du procès. Pendant que Bernard Pignerolle est à la barre et alors que l’audience se déroule dans le calme, il invective vivement Jean-Luc Mélenchon en le pointant du doigt. Le président d’audience est obligé de suspendre la séance. Le temps pour Jean-Luc Mélenchon de lui conseiller : « Prenez une camomille maître, ça vous calmera ».
L’audience est donc suspendue momentanément.
Après les fausses déclarations de la policière Andrieu ce matin, c’est au tour du commandant Vidal d’être mis face à ses mensonges par le juge. #StopLawfare #Melenchon pic.twitter.com/zDYWCLmym1
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
17:00 : Reprise de l’audience, c’est au tour de Bernard Pignerol d’être entendu :
L’avocat : « Que pensez-vous de votre attitude pendant ces perquisitions ? »
Bernard Pignerol : « C’est absolument mon droit d’être dans les locaux qui sont perquisitionnés en tant que président de l’Ere du peuple. J’ai par ailleurs une attitude protectrice avec Jean-Luc Mélenchon. »
16:30 : L’audience est suspendue 15min.
16:28 : L’avocat de Jean-Luc Mélenchon revient sur les déclarations du vice-procureur de Paris, Jérôme Marilly, lors de son audition. Il avait alors indiqué ne pas se rappeler avoir été poussé lors des perquisitions. Son avocat a pourtant parlé de « grande violence » lors du procès.
16:26 : Alors que Jean-Luc Mélenchon est encore entendu dans la salle d’audience, retour en vidéo sur la première matinée du procès politique auquel font face 6 insoumis.
« Nous sommes victimes, comme des tas de gens dans ce pays, de techniques judiciaires abusives. » @Ugobernalicis #StopLawfare pic.twitter.com/Hi7jBaBcze
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
Question de la procureuse à #Melenchon : « Quelle est la différence entre insoumission et infraction ?«
— Les Jeunes Insoumis·es (@InsoumisJeunes) September 19, 2019
Pardon ? De quoi fait-on le procès ici ? Comment peut-on encore croire que ce procès n’est pas politique ?#StopLawfare
Ce qui est légal change selon les personnes. Pour monsieur #Benalla, on l’a prévenu à l’avance et on lui a demandé quand c’était le plus commode de revenir pour perquisitionner. #StopLawfare
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
15:59 : Jean-Luc Mélenchon est toujours à la barre et dénonce le traitement plus conciliant réservé à Alexandre Benalla, prévenu à l’avance et perquisitionné sur rendez-vous.
Tiens, alors que @JLMelenchon continue de répondre aux questions des avocats des policiers, le procureur a quitté la salle d’audience.#StopLawfare #Bobigny
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) September 19, 2019
Dupond-Moretti ne posant que des questions politiques est prié par le président du tribunal de #Bobigny de « régler ses comptes avec @JLMelenchon à l’extérieur du tribunal ».
— Les Jeunes Insoumis·es (@InsoumisJeunes) September 19, 2019
Pourquoi un avocat se comporte t-il en journaliste ? Ou sont ses arguments juridiques ?#StopLawfare
15:39 : N’hésitez pas à partager ce direct et à y réagir avec le hashtag #StopLawfare.
#StopLawfare pic.twitter.com/F1RzSHxe2X
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
15:20 Nouvel échange entre un avocat des parties civiles et Jean-Luc Mélenchon :
L’avocat : « Pensez-vous que la Ministre de la justice avait le droit de donner un tel ordre ? »
Jean-Luc Mélenchon : « Il faut sortir de l’ordre du commun et du vulgaire. Un effet de système a une logique. Le garde des sceaux fait des instructions que les parquets appliquent. Les instructions personnelles n’existent plus.
Mais lorsqu’il s’agit de certains sujets, le procureur a le devoir d’avertir le Ministère de la justice. Notamment quand il s’agit d’un élu et d’une affaire qui pourrait avoir un écho international. Madame Belloubet savait qu’une opération de cette nature était déclenchée.
Madame Belloubet, ment. »
Dupond-Moretti : « Quand c’est pas moral, j’arrête de faire mon travail ? »@JLMelenchon : « Les policiers ont un code de déontologie. Vous aussi d’ailleurs. Quand un ordre n’est pas conforme au code de déontologie, on a le droit de désobéir. »
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
14:55 Pour suivre en direct la prise de parole de Jean-Luc Mélenchon, suivez son compte Twitter ou celui de La France insoumise.
14:51 : Jean-Luc Mélenchon : « Si j’avais vu la caméra de « Quotidien », j’aurais sans doute parlé différemment. Mais être comme je suis n’est pas un délit. Nous n’avons pas cherché à empêcher la perquisition. Si nous l’avions voulu, nous l’aurions pu en passant par la porte de derrière qui n’était gardée par personne. Nous ne l’avons pas fait ».
Dites-moi au juste : qu’est-ce que je fais ici ? De quoi suis-je coupable ? Je n’ai frappé personne. Il y a seulement deux accusations sans preuve, dont une d’une personne d’extrême droite qui dit vouloir faire un pied de nez à la justice. #StopLawfare
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
14:35 : Jean-Luc Mélenchon « : Dites-moi au juste : qu’est-ce que je fais ici ? De quoi suis-je coupable ? Je n’ai frappé personne. Il y a seulement deux accusations sans preuve, dont une d’une personne d’extrême droite qui dit vouloir faire un pied de nez à la justice. Concernant mes comptes de campagne, j’en ai demandé le réexamen complet. Que puis-je faire de plus ? Nous n’avons rien à cacher. »
Quand j’arrive devant le siège du local, on me dit qu’on nous empêche d’entrer. Je dis qu’il n’en est pas question. Car il y a au siège le fichier de la @FranceInsoumise qui compte plus de 500 000 noms. #StopLawfare
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
14h20 : Jean-Luc Mélenchon est le premier à être entendu, calmement il explique : « Je ne peux pas laisser la perquisition se dérouler sans que j’y sois présent. J’ai une responsabilité : le fichier des 500.000 noms. Je n’ai cessé de me comporter comme un militant politique. »
Il poursuit : « Il est clair que si j’avais vu la caméra de Quotidien, j’aurais eu un air plus élégant, être comme je suis n’est pas un délit ». Le juge répond : « ça c’est certain ce n’est pas prévu par le code pénal ».
Jean-Luc Mélenchon reprend : « La première chose à laquelle je pense en sortant de chez moi, où je n’ai opposé aucune forme de résistance, ma première idée, est de nous placer sous la protection du nombre, pour court-circuiter un mauvais coup ».
« Ce procès […] n’est pas un procès de droit commun. » - Eric Dupond-Moretti, avocat des policiers. #StopLawfare pic.twitter.com/krfxDLDFSX
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
14:15 : Un procès politique ? L’avocat Eric Dupond-Moretti admet lui-même que ce n’est pas un « procès de droit commun »
14h10 : Reprise de l’audience
13:45 : Avant la reprise de l’audience à 14h, retour sur les principaux enseignements de la matinée.
- À 8h30, arrivée des insoumis devant le tribunal de Bobigny accompagnés de très nombreux soutiens.
- À 10h le Ministère public puis les avocats des parties civiles demandent le renvoi du procès puisque le dossier de l’IGPN n’avait pas été transmis aux avocats des insoumis en amont. Le but étant de reporter le procès aux élections municipales. Après une suspension de séance, le juge annonce que ces demandes de renvoi sont rejetées. Première bataille remportée par les insoumis !
- À 10h30 le président d’audience annonce le visionnage de toutes les vidéos des perquisitions. Ce que nous avons demandé aux procureurs de Belloubet depuis un an. Deuxième bataille remportée !
- À 10h45, les insoumis apprennent que la policière Andrieu change de version entre son témoignage à l’IGPN et aujourd’hui. Pour rappel, c’est en parti à cause de ce témoignage que Muriel Rozenfeld, l’attachée de presse du mouvement, est en procès aujourd’hui. Troisième victoire.
- À 12h, incompréhension autour de la diffusion des images de l’émission Quotidien tournées le jour de la perquisition au siège de La France insoumise. La vidéo complète diffusée lors du procès comporte de nombreuses coupures de sons, notamment lors des appels au calme. Impossible d’entendre ces passages qui figurent pourtant dans la vidéo de 40min diffusée sur YouTube par Quotidien. Nos avocats demandent la diffusion de cette vidéo YouTube avec le son. Le procureur s’y oppose mais le président d’audience accepte finalement. Nouvelle victoire face au procureur qui a voulu diffuser des images uniquement à charge.
12:15 : L’audience est suspendue, reprise à 14h.
N’hésitez pas à partager ce direct et à y réagir sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StopLawfare.
« On a envie de politiser cette affaire parce qu’on pense que ça entre dans un système plus global qui est celui du Lawfare. » @Clemence_Guette, secrétaire générale du groupe LFI à l’AN. #StopLawfare pic.twitter.com/O5RsD2LWkn
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
Après avoir visionné l’intégralité du rush dont la moitié sans le son, le président propose de regarder la même vidéo mais celle diffusée sur Youtube. Avec le son donc. Tout ça est fastidieux #Melenchon
— helenesergent (@helenesergent) September 19, 2019
12:15 : Incompréhension, l’émission Quotidien diffuse les images avec le son complet de la perquisition la semaine dernière. Problème, sur la vidéo diffusée au tribunal, certaines images n’ont pas de son, notamment sur les moments où Jean-Luc Mélenchon appelle au calme. Pourquoi le tribunal ne montre pas toutes les images avec le son ?
[Mise à jour] Après de longues minutes, c’est le président lui-même qui propose de regarder la vidéo diffusée sur YouTube pour remédier au problème. Le procureur ne voulait pas au motif qu’elle n’était pas au dossier (qu’il a lui même monté) mais le président d’audience accepte notre demande. Nouvelle victoire !
12:10 : Encore du monde sur le parvis devant le tribunal de Bobigny. Adrien Quatennens répond actuellement aux journalistes.
11:54 : L’avocat Dupond-Moretti ne cesse d’intervenir inopinément. Il interrompt régulierement les débats, râle, éructe et perd ses nerfs.
11:45 : Alexis Corbière recadre Dupond-Moretti suite à des commentaires insultants sur lui et Jean-Luc Mélenchon pendant la diffusion des images.
Diffusion de l’intégralité des images de Quotidien pendant l’audience. Pour rappel, voici un montage qu’ils auraient pu diffuser il y a un an. Mais ils ne l’ont pas fait. #StopLawfare #Bobigny pic.twitter.com/VYa7s7RQyu
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
Diffusion des premières minutes du plan séquence de Quotidien, qui ont été retirées de la diffusion sur YouTube. On voit des gens rentrer calmement par la première porte, et des policiers dire « les députés vous rentrez ». Nous étions donc dans notre bon droit. #StopLawfare
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
11:30 : Diffusion des premières minutes du plan séquence de Quotidien, qui elles ont été retirées de la diffusion sur YouTube. On voit des gens rentrer calmement par la porte en bas de l’immeuble, et plusieurs policiers disent clairement « les députés vous rentrez ». Nous étions donc dans notre bon droit.
#ProcesPolitique déjà 3 victoires !
— Manuel Bompard (@mbompard) September 19, 2019
- Demande de renvoi pour 1 motif ahurissant formulée par le parquet : rejetée !
- Visionnage complet du film de la perquisition !
- La policière dont le témoignage vaut à @rozenfeldmuriel
sa présence au tribunal change de version ! #StopLawfare pic.twitter.com/wBrkYWgZem
2/2 Aujourd’hui nous apprenons qu’il y avait 4 min supplémentaires : une interview d’@ericcoquerel expliquant pourquoi la perquisition était politique, volontairement censurée par Quotidien. #StopLawfare #Bobigny
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
11:05 : Problème technique résolu, la diffusion de l’intégralité des vidéos de l’émission Quotidien peut avoir lieu.
Première découverte : dans les 4 minutes manquantes diffusées par l’émission Quotidien la semaine dernière, une interview d’Eric Coquerel qui explique pourquoi la perquisition qui est en train d’avoir lieu est politique. L’émission a donc volontairement censuré notre défense et nos arguments ce jour-là.
Une policière change de version après avoir accusé de violences physiques une des prévenues insoumise.
— Mathilde Panot (@MathildePanot) September 19, 2019
Preuve supplémentaire que tout cela n’est qu’une mascarade ! #StopLawfare #Bobigny
10:58 : Réaction de la députée insoumise Mathilde Panot sur le changement de version de la policière.
10:59 : Un « problème technique » empêche pour l’instant de voir l’intégralité des rushes.
10:58 : Nouveau rebondissement dans ce procès. Le procureur a versé au dossier la version montée des images de l’émission Quotidien. Donc le sujet de quotidien est diffusé devant le tribunal avant les vidéos en entier. Une manipulation médiatique utilisée par le parquet et Belloubet pour impressionner un tribunal.
Au Parlement européen, ce procès politique contre 6 insoumis choque. @younousomarjee #StopLawfare #Bobigny pic.twitter.com/riNmMjT9tR
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
10:55 : Au Parlement européen, ce procès politique choque. Réaction de l’eurodéputé insoumis Younous Omarjee.
La flèche bleue montre la policière Andrieu. La flèche rouge, notre attachée de presse.
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
La policière a déclaré à l’IGPN que notre attachée de presse l’avait ceinturée, avant de changer de version. Une accusation qui tombe, donc. Nouvelle victoire. #StopLawfare #Bobigny pic.twitter.com/vjvYfFQtZd
3ème bataille remportée :
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
La policière Andrieu change de version entre son témoignage à l’IGPN et aujourd’hui. Pour rappel, c’est à cause de ce témoignage que Muriel Rozenfeld, l’attachée de presse, est en procès aujourd’hui. #Bobigny #StopLawfare
10:45 : 3ème bataille remportée !
La policière Andrieu change de version entre son témoignage à l’IGPN et aujourd’hui. Pour rappel, c’est en parti à cause de ce témoignage que Muriel Rozenfeld, l’attachée de presse du mouvement, est en procès aujourd’hui.
Défaite de Belloubet : la demande de report du procès faite par ses procureurs fait flop et est rejetée. Première victoire : notre défense face au procès politique sera donc entendue aujourd’hui. #StopLawfare
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
Deuxième bataille remportée : le président d’audience annonce le visionnage de toutes les vidéos des perquisitions. Ce que nous avons demandé aux procureurs de Belloubet depuis un an, en vain. #StopLawfare #Bobigny
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
10:29 : Maintenant le président d’audience annonce le visionnage de toutes les vidéos des perquisitions. Ce que nous avons demandé aux procureurs de Belloubet depuis un an. Deuxième bataille remportée !
Première bataille remportée par les insoumis !
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
Pas de renvoi de ce procès, pourtant demandé par le procureur et les parties civiles dans le but de reporter le procès aux élections municipales. Nous sommes prêts et nous allons pouvoir nous défendre. #StopLawfare #Bobigny
10:29 : Après une suspension de séance, le juge annonce que les demandes de renvoi sont rejetées. Première bataille remportée par les insoumis !
Nos avocats ont demandé 4 fois le dossier de l’IGPN au procureur Bouillon, sans aucune réponse. Aujourd’hui, il prend prétexte du fait qu’il n’a pas communiqué ce dossier pour demander un renvoi. Mauvaise farce ? #StopLawfare #Bobigny pic.twitter.com/80s9Lo3EBD
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
10:25 : Partagez et réagissez en direct sur les réseaux avec le hashtag #StopLawfare.
10:02 : En réponse à cette demande de report, nos avocats défendent la demande en nullité qui avait été faite.
10:02 : Nos avocats soulignent qu’ils ont demandé par écrit 4 fois le dossier de l’IGPN au procureur Bourion, sans aucune réponse. Aujourd’hui, il prend prétexte du fait qu’il n’a pas communiqué ce dossier pour demander un renvoi. Cela signifierait que le procès se déroulerait au moment des élections municipales. Ce procès est définitivement politique.
9:58 : EN DIRECT : Le ministère public et les parties civiles demandent le renvoi du procès puisque le dossier de l’IGPN n’avait pas été transmis aux avocats des insoumis avant le procès.
9:53 : Appel des prévenus et rappel des faits reprochés : le Président d’audience rappelle pour chaque personne « vous n’avez jamais été condamné ».
Alexis Corbière signale comme adresse celle de l’Assemblée nationale.
Bernard Pignerol signale, à la lecture des faits, qu’il est président d’une des associations perquisitionnée le 16/10/2018 et que c’est à ce titre qu’il voulait y accéder (ce qui n’était pas précisé dans la résumé des faits)
L’arrivée des 6 insoumis et de leurs soutiens à Bobigny pour la première journée de ce procès politique. #StopLawfare pic.twitter.com/LEmSpV2wT8
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 19, 2019
9:37 : Revivez l’arrivée des insoumis à Bobigny pour cette première journée de ce procès politique.
9:37 : Le procès débute dans une salle comble.
9:37 : Retour en image sur l’arrivée des insoumis ce matin.
9:24 : Sont présents dans la salle d’audience : les députés insoumis, la sénatrice Marie-Noelle Lienneman, Gaëlle Quirante (syndicaliste de La Poste) mais aussi Pierre Joxe (ancien ministre, ancien membre du conseil constitutionnel).
9:10 : En direct : réaction de Mathilde Panot devant le tribunal.
9:00 : En raison de la forte affluence sur le parvis, l’entrée dans le tribunal se fait au compte-gouttes. Les premières personnes arrivées sont autorisées à prendre place dans la salle d’audience
8:43 : Les insoumis sont toujours sur le parvis. Pendant ce temps-là, de nombreux chants sont lancés depuis le rassemblement : des « Résistance ! » ou encore la Marseillaise.
8:30 : Arrivée des parlementaires de la France insoumise et des insoumis sur le parvis du tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Beaucoup de monde présent au rassemblement de soutien avec de nombreuses pancartes.
8:00 : Premières images du rassemblement de soutien devant le tribunal en direct sur Canal Fi.
7:35 : Suivez les dernières informations et réagissez en direct tout au long de cet événement sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #StopLawfare
7:25 - Bienvenue sur ce direct consacré au procès politique de La France insoumise.
Suivez son déroulement sur ce fil du direct qui débutera jeudi 19 septembre à 8h30.
Plus d’actus sur le sujet
Retour sur un procès politique
Les jeudi 19 et vendredi 20 septembre 2019 resteront dans nos mémoires : quatre de nos député·es, une de nos salarié·es et un de nos membres
À Bobigny, un procès politique comme les autres pour La France insoumise
Les 19 et 20 septembre prochains, 6 personnes dont 4 parlementaires de La France insoumise seront jugées à Bobigny concernant le déroulement des perquisitions au siège du mouvement.
Réaction de LFI après la diffusion des images de Quotidien sur le jour des perquisitions #StopLawfare
Suivez en direct la conférence de presse en direct du siège de La France insoumise suite à la diffusion des images de Quotidien sur le jour
Pour que cessent les procès politiques, signons l’appel #StopLawfare
La visite de Jean-Luc Mélenchon à Lula, ancien Président du Brésil, injustement emprisonné, a eu beaucoup d’écho. Elle s’inscrit dans un combat international pour faire reconnaître que
09:20 : Suivez également cette dernière journée d’audience sur les réseaux sociaux de La France insoumise. Partagez et réagissez avec le hashtag #ProcesPolitique