COMMUNIQUÉ
Dans un discours bien éloigné de la réalité des quartiers populaires, Emmanuel Macron a enterré l’espoir.
La sonnette d’alarme avait pourtant été tirée, notamment avec le rapport Borloo et de nombreux élus de tous bords. Les acteurs associatifs et les collectifs d’habitants ne cessent d’interpeler les pouvoirs publics pour obtenir des conditions de vie décentes, en phase avec la promesse républicaine.
Le Président de la République a répondu qu’il n’y aurait pas de plan, pas de moyens inédits déployés.
Ni rustine, ni inversion du cours inégalitaire social et territorial : les quartiers populaires sont les grands perdants de la macronie.
D’un côté, le gouvernement a distribué des milliards aux 1% les plus riches. De l’autre, il renonce à tout rattrapage véritable en matière de services publics, à toute aide sérieuse pour les 15 millions d’habitants des quartiers populaires abandonnés depuis si longtemps.
Les habitants ne demandent pas la charité, ni même l’équité, mais l’égalité. Celle-ci nécessite forcément des moyens supplémentaires et un changement de politique qui enrichit les plus riches et appauvrit la majorité de celles et ceux qui vivent dans les territoires les plus populaires.
Clémentine Autain
Députée de Seine-Saint-Denis
Sevran – Tremblay - Villepinte