Le 23 mars s’est tenu un rassemblement sur la place de la Sorbonne en soutien aux étudiant·e·s violemment agressé·e·s par une milice d’extrême-droite, scandaleusement invitée par le doyen de la faculté de droit de l’université de Montpellier. Il s’agit d’un énième épisode de violences dont ont déjà été victimes d’autres étudiant·e·s à Bordeaux, Lille et Grenoble.
A ce sujet, le gouvernement n’est pas en reste. En effet, à Toulouse, le ministère de l’enseignement supérieur a mis sous tutelle l’université du Mirail. A Bordeaux, des CRS ont été envoyés pour faire sortir violemment des étudiant·e·s pendant une assemblée générale.
Pour toutes ces raisons, j’ai tenu à être présent pour montrer ma solidarité à l’égard de celles et ceux qui luttent contre la sélection à l’entrée de l’université. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de politiques porteuses d’une vision élitiste de l’accès au savoir et visant à détruire, plus globalement, le service public.