Communiqué du groupe LFI à l’Assemblée nationale
Le député insoumis Carlos Martens Bilongo a été victime d’une cabale orchestrée par les services de Tracfin, à la demande des Émirats arabes unis, comme nous l’apprend ce jour une enquête du média L’Informé signée Aline Robert.
Le 11 mai 2023, jour de la sortie de son ouvrage « Noir Français », une « information » selon laquelle il ferait l’objet d’une enquête pour blanchiment, fraude fiscale et abus de biens sociaux pour un montant supposé de 200 000 euros parvient opportunément à la presse.
Ces accusations, diffusées par BFM TV et reprises sans vérification par de nombreux médias ont entraîné une violente campagne médiatique de dénigrement et un cyberharcèlement massif à l’encontre de Carlos Martens Bilongo.
Deux ans plus tard, le parquet de Nanterre a classé le dossier sans suite, reconnaissant l’absence d’infraction.
Or, les dessous de cette affaire révélés ce jour par la journalistes Aline Robert sont extrêmement graves. Les attaques de Tracfin n’ont pour seul fondement que les critiques du député à l’encontre des Émirats arabes unis, premier acheteur d’armes auprès de la France, alors qu’il était co-rapporteur de la mission COP27/COP28.
L’article évoque une note truffée d’erreurs grossières, transmise à la justice sans base légale, et un déplacement suspect de hauts responsables de Tracfin à Dubaï, dirigé par Guillaume Valette-Valla.
Le gouvernement doit désormais rendre des comptes sur ce qui s’avère être un véritable scandale, sur fond d’ingérence étrangère et de dévoiement du service public du renseignement.
Nous espérons par ailleurs que les médias qui ont consacré des heures d’antenne à accabler le député Carlos Martens Bilongo ne manqueront pas d’employer autant de temps pour rétablir son honneur et faire état de la vérité sur cette affaire.