Le 18 décembre, pour la Journée internationale des migrants, la France insoumise appelle à se mobiliser partout dans le pays pour défendre la dignité, les droits et la solidarité envers toutes celles et ceux qui subissent les politiques migratoires inhumaines du gouvernement français et de l’Union européenne.
Alors que le pouvoir s’enferme dans une logique de répression, de tri et d’expulsion, nous affirmons que nous ne vivons en aucun cas une « crise migratoire » mais une crise politique de l’asile, de l’accueil et de la fraternité.
L’immigration contribue à la France. Elle fait partie de son histoire, de sa culture et de sa richesse. Dans les hôpitaux, les écoles et les entreprises, des millions de femmes et d’hommes issu·es de l’immigration font vivre le pays chaque jour.
Le repli sur une prétendue identité « française de souche », brandi par l’extrême droite, relève du fantasme au service d’une idéologie xénophobe. Cette identité n’a jamais existé. Aujourd’hui, 31 % des adultes de 18 à 60 ans ont au moins un parent ou un grand-parent immigré.
Les politiques migratoires répressives et discriminatoires des gouvernements français successifs ne créent que souffrance et division. Ce n’est pas l’immigration qui menace la France, mais bien les politiques d’austérité, le racisme et l’injustice.
Les macronistes, en reprenant le vocabulaire et les obsessions de l’extrême droite, en sont devenus les marchepieds. Leur politique prépare le terrain à ceux qui attisent la haine et la peur de l’autre.
La France insoumise soutient l’appel de la Marche des solidarités à s’organiser dans tous les quartiers, les lieux de travail, les écoles et les universités pour affirmer : « Une journée sans nous : si nous nous arrêtons, tout s’arrête ! ».
Le 18 décembre, avec ou sans papiers, immigré·es, enfants d’immigré·es ou solidaires, nous n’irons ni à l’école, ni au travail, ni dans les commerces. Ensemble, nous manifesterons dans toutes les villes du pays pour faire entendre nos droits et notre dignité.
Nos propositions :
- Abroger les lois asile et immigration et les circulaires Retailleau
- Garantir pleinement le droit d’asile
- Régulariser l’ensemble des travailleurs et travailleuses sans papiers, étudiants et étudiantes, et familles d’enfants scolarisés
- Garantir l’accès à l’aide médicale d’État (AME) et l’égalité réelle des droits à l’école, au logement, à la culture et au travail
- Appliquer la présomption de minorité, conformément à la Convention internationale des droits de l’enfant