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Nouveau tir réussi d’Ariane 6 : la souveraineté spatiale non alignée est une garantie pour l’humanité

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Communiqué du groupe LFI à l’Assemblée nationale

Le dernier tir d’Ariane 6, le 4 novembre 2025 depuis le Centre spatial guyanais, est une nouvelle réussite. C’est le quatrième d’une série qui s’annonce longue et bien cadencée les années à venir. C’est aussi la confirmation que la France et l’Europe peuvent compter sur un lanceur souverain, fiable et sous contrôle, pour accéder à l’espace. Alors que les entrepreneurs et les mercenaires capitalistes du « New Space » états-unien, SpaceX en tête, accaparent le marché du transport spatial, cette maîtrise souveraine est critique et non négociable.

Ce lancement était important parce qu’Ariane 6 avait pour mission de placer sur orbite héliosynchrone le satellite d’observation Sentinel-1D, qui fonctionnera bientôt en duo avec le 1-C déjà en orbite. La charge utile embarquée intègre, d’une part, un instrument qui fournit des images radar à synthèse d’ouverture haute résolution de la surface de la Terre, de jour comme de nuit et par tous les temps, et, d’autre part, un système d’identification automatique, qui permettra de surveiller le trafic maritime. Ce satellite a été fabriqué par Thales Alenia Space et complète la composante spatiale du programme européen Copernicus. Il illustre, là encore, l’excellence technique et le savoir-faire de l’industrie, en étroite collaboration avec les agences gouvernementales (ESA, CNES).

Cette mission, et le programme Copernicus en général, illustrent le spatial qu’il faut soutenir : celui qui est mis au service de la recherche scientifique, de la société, de la préservation de notre planète, de la lutte contre les dérèglements climatiques. C’est un spatial utile, pour l’intérêt général, en phase avec de véritables besoins. Le retour sur investissement est incalculable tant ces satellites d’observation de la Terre apportent.

Parce que les sciences du système Terre utilisatrices des données satellites permettent de documenter les effets les plus délétères du changement climatique, elles sont la cible des obscurantistes et climato-négationnistes partout dans le monde. Le premier d’entre eux occupe la Maison-Blanche et taille brutalement dans les budgets fédéraux de la science. Il attaque aussi les programmes et missions de la NASA et de la NOAA. Il le fait parce que ces dernières agences contribuent massivement, et depuis des décennies, à l’étude ainsi qu’au suivi des dégâts engendrés par la pression capitaliste sur l’environnement. L’alignement morbide de la présidence Trump et de l’astrocapitalisme prédateur d’Elon Musk, fondateur de SpaceX et patron de Tesla, l’un de ses premiers soutiens objectifs, est une catastrophe. Les effets s’en font ressentir bien au-delà des États-Unis d’Amérique. Y compris donc dans la communauté spatiale internationale.

C’est pourquoi il n’a jamais été aussi nécessaire de soutenir durablement les programmes scientifiques et progressistes, et de le faire de façon autonome, en tenant toujours le fil : celui d’Ariane, des capacités d’accès souverain, de la base industrielle constructrice de ces instruments et plateformes satellites, des services d’un programme comme Copernicus. Ce n’est pas négociable et c’est important qu’en France, et en Europe, l’idée fasse son chemin. Nous n’avons jamais cessé de plaider cette cause.
Le groupe parlementaire la France Insoumise à l’Assemblée renouvelle ses félicitations aux équipes d’Arianespace, d’ArianeGroup, du CNES, de l’ESA et de TAS. Ce succès en appelle certainement d’autres, d’un spatial utile que nous soutenons résolument.

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