Communiqué du groupe LFI
Le député Maxime Laisney, et son corapporteur Philippe Bolo (Modem), ont remis leur rapport sur le prix de l’électricité, ses effets sur la compétitivité des entreprises, ainsi que l’action de l’État dans ce domaine. Forts de 24 auditions et de 6 mois de travaux, ils ont formulé 19 recommandations dont 15 communes.
Les entreprises rencontrées, des industriels électro-intensifs aux TPE-PME, soulignent les lacunes du marché, qui n’assure pas la visibilité nécessaire sur les factures d’électricité. La libéralisation de la production et de la fourniture d’électricité n’a pas rempli ses promesses. Elle précarise les ménages et met en péril la viabilité et la décarbonation des entreprises.
Pourtant, avec la fin de l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), les prix de l’électricité vont reposer à partir du 1er janvier 2026 presque entièrement sur les aléas du marché à cause du dispositif de VNU (Versement nucléaire universel) imposé par 49.3 lors du dernier Budget. Un dispositif qui prévoit en outre que tous les consommateurs paient, à travers leurs factures, les investissements faramineux dans un nouveau programme de centrales nucléaires dont les plans ne sont même pas terminés.
Une seule solution apparait pour proposer des tarifs justes, stables et abordables, tout en déployant une planification énergétique qui réponde aux besoins selon le triptyque sobriété, efficacité et renouvelables : rétablir un véritable service public de l’électricité.
Maxime Laisney recommande surtout le rétablissement des tarifs règlementés de l’électricité pour tous les consommateurs, calculés sur les coûts du système électrique français. La France insoumise travaille à une proposition de loi en ce sens.