La chute du gouvernement Bayrou, suivie de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, n’a rien changé sur le fond : la vie chère continue, les services publics sont étranglés, et le peuple continue à subir la casse sociale menée depuis 8 ans par Macron. La colère s’amplifie à mesure que Macron persiste et elle doit s’exprimer massivement le 18 septembre.
Le Réseau national des élu·es insoumis·es et citoyen·nes soutient pleinement la journée nationale de grève et de mobilisation organisée à l’appel de l’intersyndicale et de nombreuses organisations citoyennes.
Les organisations syndicales dénoncent un budget d’austérité qui frappe de plein fouet le pays. Elles ont raison :
- Année blanche précarisant les fonctionnaires, les retraités et les bénéficiaires des minimas sociaux.
- Coupes dans l’école, l’hôpital, les transports publics.
- Désindexation des retraites et nouvelles attaques contre l’assurance chômage.
- Doublement des franchises médicales.
- Étranglement toujours plus fort des collectivités territoriales.
Même après la chute de Bayrou, ces mesures demeurent à l’agenda. Lecornu a reculé sur deux jours fériés, mais le reste du projet continue d’étrangler le peuple.
La macronie est incapable de faire contribuer les ultra riches, pourtant seul moyen de garantir des services publics solides et une société plus juste.
Au-delà de Bayrou, le véritable responsable reste Emmanuel Macron. Ses politiques antisociales, écocides et autoritaires mènent le pays dans l’impasse. Le Réseau national des élu·es insoumis·es et citoyen·nes appelle à signer et relayer massivement la pétition pour sa destitution :
Le 18 septembre, ne nous contentons pas de défiler : faisons entendre partout qu’il est temps de tourner la page d’un système au service des riches et d’imposer un projet de justice sociale, écologique et démocratique. Ensemble, habitant·es, syndicats et élu·es, nous avons la force de changer le cours des choses.
Contacts presse :
Maxime DA SILVA
et Marie QUINTON,
Co-Président·es du Réseau des élu·es insoumis·es et citoyen·nes
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