Depuis des décennies, les mêmes politiques produisent les mêmes effets. L’État se désengage de son rôle régalien en matière de sûreté. Les municipalités sont obligées de compenser, créant des inégalités entre Français·es selon leur lieu de vie. Elles développent des polices municipales armées et multiplient la vidéosurveillance. Des dispositifs répressifs et liberticides qui ont démontré leur inefficacité.
Les candidat·es insoumis·es porteront un programme clair pour les élections municipales. L’armement des polices municipales n’est pas la solution, c’est à l’État de remplir ses missions pour assurer le droit à la sûreté et à la tranquillité pour toutes et tous et partout. Les Maires insoumis·es exigeront donc le maintien ou l’augmentation des effectifs de la police nationale ou de gendarmerie. Ils refuseront l’armement létal des policiers municipaux et leur possibilité de détenir une arme à feu. Cette politique menée par le Maire insoumis Patrick PROISY à Faches-Thumesnil a montré son efficacité : baisse de 30 % du nombre de cambriolages, 65 % du nombre de vols avec violence en moins, 27 % du nombre de vols de voiture en moins.
Les villes insoumises n’armeront pas davantage les policiers municipaux. Elles travailleront étroitement avec la police nationale judiciaire, la gendarmerie ou la douane pour démanteler les trafics de drogue. Elles lutteront contre les rodéos urbains, en déployant des moyens de médiation et de contrôle des infractions en lien avec la police municipale, en développant les lieux de pratique des sports mécanisés sans nuisance. Elles formeront leurs agents municipaux, policiers compris, sur les problématiques des violences sexistes et sexuelles, sur l’accueil des personnes LGBTI, sur la lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination.
Les candidat·es insoumis·es porteront un programme qui privilégie la présence humaine (police municipale, médiation, éducation spécialisée) plutôt que la vidéosurveillance coûteuse, liberticide et démagogique. Les études démontrent que les caméras de surveillance servent à résoudre moins de 2% des cas et n’ont aucun effet préventif. La présence humaine permet de briser le mur de méfiance réciproque entre la police et la population. Il est crucial de bâtir une relation de confiance avec les citoyen·nes, plutôt que de multiplier des dispositifs sécuritaires inefficaces et coûteux comme la vidéosurveillance. Installer 4 caméras de vidéosurveillance a le même coût que l’embauche d’un policier supplémentaire, bien plus efficace dans un objectif de police de proximité.
Le Réseau des élu·es insoumis·es dénonce les tentatives de polémiques et de caricatures lancées par des éditorialistes mal intentionnés et par des dirigeant·es politiques qui veulent cacher leur propre responsabilité dans les problèmes de sûreté que connaît notre pays. La droite avec l’extrême droite tentent de faire diversion sur leur bilan désastreux démontrant que les surenchères sécuritaires ne servent à rien. Certain·es à gauche tentent de saisir l’opportunité de caricaturer encore la France insoumise, à l’instar du Parti Socialiste qui voudrait faire oublier qu’il n’a pas été capable de tenir son engagement de lutter contre les contrôles au facièslorsqu’il a exercé le pouvoir de 2012 à 2017.
Une autre politique de sûreté, juste et efficace, est possible. C’est le projet qui sera défendu par la France insoumise dans de nombreuses villes de France aux élections municipales de 2026.
Le Réseau des élu·es insoumis·es et citoyen·nes et ses membres prendront toute leur part dans les campagnes municipales pour porter haut les candidat·es et les programmes insoumis municipaux.
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Maxime DA SILVA - 06 45 56 19 83