Communiqué du groupe LFI-NFP
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé, sous l’impulsion de son leader Abdullah Öcalan, sa dissolution et l’abandon de la lutte armée. Ce geste marque un tournant historique dans la quête de paix et de justice pour le peuple kurde.
Cette décision ouvre la voie à une résolution politique du conflit. Elle vise à préserver les acquis démocratiques, notamment au Rojava, et à faire avancer la reconnaissance des droits fondamentaux des Kurdes en Turquie.
Avec la dissolution du PKK, cette organisation a respecté son engagement. Le président Erdogan doit désormais initier un véritable processus de paix, notamment en libérant les prisonniers politiques, en particulier Abdullah Öcalan, et en engageant une réforme démocratique en profondeur de la Constitution turque.
Nous rendons hommage aux milliers de Kurdes tombés dans ce combat pour l’égalité, la liberté et la dignité. Leur mémoire impose une réponse à la hauteur de ce moment politique.
La France, partenaire de la Turquie au sein de l’OTAN, ne peut rester spectatrice. Elle doit reconnaître l’importance de ce geste politique et jouer un rôle actif de médiation en faveur d’une paix durable.
Il est temps de tourner la page de la guerre et d’ouvrir celle de la paix, dans l’intérêt de la Turquie et du peuple kurde.