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Syrie : les massacres de civils doivent cesser et les responsables être condamnés

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Communiqué du groupe LFI-NFP

Il y a trois mois, le dictateur Bachar al-Assad était renversé. Des décennies de dictature et d’une guerre ayant entraîné la mort de centaines de milliers de civils s’achevaient. L’espoir d’une nouvelle ère s’ouvrait pour le peuple syrien.

Mais, depuis jeudi dernier, des affrontements violents se déroulent dans la région côtière de Tartous, Hama et Lattaquié, ancien bastion de la famille al-Assad, membre de la communauté Alaouite. La réplique des forces gouvernementales à l’attaque de groupes miliciens pro-Assad, soutenus par l’Iran, a dégénéré en massacres communautaires dans lesquels plusieurs milliers de civils, principalement Alaouites et Chrétiens, ont été tués.

Nous condamnons fermement ces massacres. Ils doivent cesser. C’est aux autorités syriennes de garantir la paix civile et la sécurité des citoyens dans leur diversité.
L’appel à la préservation de l’unité nationale et à la paix civile lancé par le président de transition Ahmed Hussein al-Charaa doit être suivi d’actes. Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour que soient effectivement poursuivis les responsables de cette effusion de sang.

La survie de la Syrie en tant qu’État est en jeu. A cet égard, l’accord signé hier entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes et Damas est un signe encourageant. Il montre qu’une solution politique est possible au niveau national et que les confrontations ethnoreligieuses ne sont pas une fatalité.

L’avenir de la Syrie appartient au peuple syrien dans toute sa diversité. Tout doit être fait pour que sa souveraineté soit rétablie, par la transition vers une démocratie d’une part, par le recouvrement de l’intégrité territoriale du pays d’autre part. A cet égard, les opérations turques en Syrie, et l’occupation illégale du Golan par Israël, doivent cesser, tout comme les manœuvres iraniennes de déstabilisation.

En Syrie comme ailleurs, le droit international doit s’appliquer, sous la supervision des Nations unies.