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Violences pédocriminelles à Bétharram : Après ses mensonges, François Bayrou doit partir.

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Communiqué de presse du groupe LFI-NFP

Afin de confronter François Bayrou aux mensonges proférés la veille devant la représentation nationale, le député LFI Paul Vannier a interrogé une seconde fois le Premier ministre lors de la séance de questions aux gouvernement.

Incapable d’assumer ses contre-vérités, François Bayrou a d’abord refusé de répondre au député insoumis. Ce faisant, il entretient l’omerta autour des violences pédo-criminelles perpétrées au sein de l’établissement privé catholique Notre Dame de Bétharram.

Il a finalement du sortir de son silence après la question du député écologiste Arnaud Bonnet. Alors qu’il disait hier n’avoir « jamais été informé » des faits de violences commises pendant plus de 60 ans sur des générations d’enfants, il a dit aujourd’hui n’avoir « jamais été informé à l’époque » de ces faits et a reconnu l’existence d’un courrier lui ayant été adressé en 2024 par une victime de viol.

De même, alors qu’il présentait hier comme une « preuve » de son ignorance, le fait qu’il n’aurait plus été ministre de l’Education Nationale au moment du dépôt d’une première plainte, le Premier ministre n’a cette fois pas contredit la chronologie rappelée par le député Paul Vannier : une plainte a bien été déposée dès 1996 alors que François Bayrou était ministre de l’éducation nationale de 1993 à 1997. 

Malgré ces revirements, le Premier Ministre s’enfonce dans le mensonge en persistant à nier les multiples signalements qui lui sont parvenus à l’époque des faits et dont il a été fait état dans le journal Le Monde, dans le journal Sud Ouest et dans le journal Médiapart.

Un responsable politique qui alterne le mensonge et le silence pour se défausser de sa responsabilité face à une gravissime affaire de pédo-criminalité ne peut décemment rester Premier ministre. Il doit partir.