Communiqué de presse du Groupe LFI-NFP
Ce vendredi 13 septembre 2024 est la Journée internationale contre les vols de nuit. 9% des nuisances sonores sont causés par le transport aérien. Les habitants et habitantes vivant à proximité de zones aéroportuaires, et notamment dans les quartiers populaires, où les logements sont les moins bien isolés, sont au premier rang des 25 millions de Françaises et Français souffrant d’une surexposition au bruit. Insuffisamment pris en compte par les pouvoirs publics, le droit au silence renvoie à un besoin physiologique fondamental de l’être humain. Plusieurs études ont démontré que la surexposition au bruit a des conséquences graves pour la santé. A cela s’ajoutent les émissions massives de particules fines provoquées par les décollages et atterissages et aggravant la pollution atmosphérique des zones environnantes.
Pour ces raisons, notre groupe dépose au Bureau de l’Assemblée nationale une nouvelle « Proposition de loi visant à la mise en œuvre de la bifurcation écologique du transport aérien et pour le bien-vivre des habitants proches des zones aéroportuaires ». Ce texte visera d’une part à ce que le droit existant concernant les couvre-feux et les réductions de vols soit enfin appliqué, et étendu. Tout en prévoyant des alternatives pour les travailleur-se-s concerné-e-s : la baisse du trafic aérien, et notamment du fret nocturne, est inséparable de la relocalisation industrielle. Il proposera d’autre part une meilleure prise en charge des dommages phoniques, thermiques et sanitaires, en mettant à contribution les compagnies aériennes. Il visera une réduction globale du trafic aérien, y compris diurne.