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FCO, MHE, grippe aviaire : Le manque d’anticipation du Ministère entraîne de lourdes conséquences pour les éleveurs.

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Communiqué de Presse du groupe LFI-NFP

La Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) provoque une crise importante pour les éleveurs ovins, qui doivent déjà faire face au quotidien à l’importation de viande néo-zélandaise à bas prix, importations imposées par l’Union européenne et le gouvernement libéral d’Emmanuel Macron. 

La FCO se propage malgré les zones de régulation mises en place par l’État afin d’endiguer l’épidémie. Cette année, les éleveurs ont déjà été touchés par l’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles, et la maladie hémorragique épizootique qui affecte les bovins. Et la peste porcine africaine est à nos portes. 

Or le Ministère de l’Agriculture n’est toujours pas en capacité d’anticiper ces pandémies, quand bien même elles se succèdent

Encore une fois, la prise en charge de la vaccination et des visites vétérinaires a été tardive et trop restrictive. Les éleveurs menacés doivent vacciner leurs troupeaux dans l’urgence. Pour une prévention efficace, la prise en charge des vaccins devrait intervenir avant que la maladie se propage.

Aucune anticipation non plus sur la saturation des entreprises d’écarrissement alors que le CGAAER alertait déjà en avril 2023 sur l’engorgement rapide des usines d’équarrissage en cas de crise sanitaire. Dans le Nord, les demandes d’enlèvements d’animaux morts sont en hausse de 10 à 50 % par rapport à l’an dernier. L’État aurait dû avancer sur un protocole d’urgence avec les entreprises d’équarrissage. 

Le changement climatique et le commerce international d’animaux vivants entraînent la multiplication des maladies virales qui fragilisent les élevages français. Il est urgent de mettre en place une véritable politique de soutien aux éleveurs, permettant de limiter les maladies sur le long terme : 

  • Accélérer la recherche sur les maladies virales qui touchent nos élevages. 
  • Répartir l’effort de l’adaptation de l’élevage au changement climatique tout au long de la filière, jusqu’aux industriels et aux distributeurs. 
  • Mettre en place un plan de recrutement et de formations dans les secteurs de la filière en manque de main-d’œuvre : vétérinaires, abattoirs, équarrissage. 

Pour que les éleveurs ne se retrouvent à gérer une double-crise sanitaire et économique, nous exigeons la mise en place d’une clause de sauvegarde pour sauver l’élevage ovin en France et l’arrêt, au moins temporairement, des importations de viande ovine néo-zélandaise.

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