Communiqué du groupe LFI-NFP
Les enquêtes publiées par les organisations étudiantes en cette rentrée nous confirment que les sept années de politique macroniste ont profondément précarisé le milieu étudiant.
Selon l’Union Etudiante, les étudiants devront débourser cette année 80 euros supplémentaires chaque mois pour les services essentiels comme le logement, les transports et les loisirs, 44 euros de plus pour l’alimentation et 24 euros de plus pour l’accès à l’énergie (électricité, gaz, carburant). Selon la FAGE, le coût de la rentrée atteint cette année 3 157 euros, contre 3 024 euros en 2023, ce qui correspond à une augmentation de 2,7%. Pour les étudiants d’Outre-mer, cela monte même à 4 395 euros. La hausse continue du coût de la vie étudiante pousse des dizaines de milliers d’étudiants à renoncer à leurs études (12% en 2023).
Les gouvernements successifs n’ont jamais pris de mesure à la hauteur du problème. Pire, en s’opposant à la généralisation du repas CROUS à 1€ proposé par les députés de la Nupes lors de la précédente législature, les macronistes ont privé les étudiants d’une mesure forte qui aurait apporté une première réponse à leurs difficultés sociales.
Cette situation d’une extrême gravité appelle des mesures fortes et immédiates proposées par le programme du Nouveau Front Populaire. Nous proposons ainsi la production de 15 000 logements Crous par an, la mise en place d’un plan d’urgence pour mettre fin aux logements étudiants insalubres, la revalorisation des APL et la création d’une garantie d’autonomie permettant aux étudiants des universités comme de la voix professionnelle de vivre au-dessus du seuil de pauvreté.
L’urgence à mettre en place ces mesures en faveur des étudiants est un argument supplémentaire pour refuser la nomination de Michel Barnier à Matignon. La jeunesse a besoin d’un gouvernement du NFP pour garantir à toutes et tous, quel que soit son origine sociale, le droit d’accéder et de réussir dans l’enseignement supérieur.
Le groupe LFI-NFP appelle les jeunes à se mobiliser massivement le 7 septembre contre le coup de force de Macron et pour revendiquer leur droit d’étudier dans des conditions dignes.