Praticiens étrangers en France : l’inaction de l’État au détriment des soignants et des patients

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Communiqué de presse du groupe LFI-NUPES

Depuis janvier 2024, malgré les promesses d’Emmanuel Macron, la plupart des soignants ayant acquis leur diplôme hors Union européenne (PADHUE), sont interdits d’exercice. Des milliers ont dû quitter des services hospitaliers déjà en souffrance. Soumis à des épreuves de vérification des connaissances (EVC) au nombre de places ridiculement faible, la majorité n’a pas obtenu de reconnaissance de leurs compétences ni le statut de praticien associé (PA) qui leur est dû.

La mobilisation a permis d’obtenir une promesse de régularisation et de réintégration : les agences régionales de santé peuvent délivrer des autorisations temporaires d’exercice sous condition.

Mais les préfectures refusent désormais d’accorder les autorisations de travail aux soignants qui ont reçu l’autorisation d’exercice… quand elles ne délivrent pas d’obligation de quitter le territoire !

Découragés, de nombreux professionnels renoncent, exercent en-dessous de leurs qualifications, où se dévouent pour œuvrer dans des services en difficulté sans cadre réglementaire.

Ce mépris est intolérable. Frédéric Valletoux, ministre délégué en charge de la santé, doit exiger de Gérald Darmanin que les préfectures accueillent les demandes de ces professionnels de santé indispensables au pays. Il doit reconnaître le statut de praticien associé aux soignants qui exercent déjà et n’ont rien à prouver. Comment le gouvernement peut-il accepter de délibérément aggraver l’accès aux soins de nos concitoyens ? Comment peuvent-ils refuser de reconnaître, sur titre ou par une procédure dédiée, les milliers de soignants qui ne demandent qu’à soigner ?

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