A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la France insoumise appelle à la grève féministe et aux mobilisations partout en France. À Paris, une manifestation est prévue à partir de 14 heures sur la Place Gambetta dans le XXème.
Avortement : après la victoire le combat continue pour les femmes du monde entier
Ce lundi 4 mars, la France est entrée dans l’histoire en inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution, devenant ainsi le premier pays au monde à le faire. Une revendication demandée depuis des années par les associations féministes.
Depuis sa création, la France insoumise porte cette mesure dans son programme. La proposition de loi portée par Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI-NUPES en novembre 2022 lors de la niche parlementaire insoumise, avait été adoptée à l’Assemblée nationale puis au Sénat. C’est grâce à cette forte mobilisation de toutes et tous dans la société que cette victoire a pu avoir lieu !
Le combat continue désormais au niveau européen. L’avortement est un droit toujours menacé par les gouvernements conservateurs au sein de l’Union européenne. L’extrême droite a même voté contre l’accès universel des femmes à l’avortement au parlement européen. Tout comme nous nous sommes battu·es en France pour faire constitutionnaliser l’IVG, nous nous battrons pour que le droit à l’avortement et son accès gratuit soit intégré à la charte européenne des droits fondamentaux.
Logement, emploi, retraites : les femmes sont les plus exposées à la précarité
Les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent dans tous les domaines, en particulier au travail. Les femmes représentent 58% des salarié·es payé·es au SMIC. Tous secteurs confondus, elles gagnent en moyenne un quart de salaire en moins que les hommes.
Assignées à leur rôle de mère sans avoir les moyens de vivre la maternité sereinement, les femmes paient le coût de la maternité, un coût à la fois économique, physique, psychologique et professionnel. Elles occupent 78 % des emplois à temps partiels et réalisent 71 % des tâches ménagères. Carrières davantage hachées, contrats précaires, bas salaires, absence de modes de garde, travail domestique gratuit et invisible : toutes ces inégalités au travail et face à la parentalité pénalisent les carrières des femmes, et encore plus des mères. Elles se répercutent directement sur leurs pensions de retraite, inférieures à celle des hommes de 40%. Et l’injuste réforme des retraites, adoptée contre l’avis des Français·es et combattue par nos député·es, les pénalise encore davantage !
Dans un contexte actuel de baisse du pouvoir d’achat et d’inflation généralisée, les difficultés économiques des femmes s’accroissent et leur paupérisation s’accélère. La hausse du coût de la vie porte atteinte à leurs conditions de vie matérielles et à leurs droits.
RETROUVEZ LE DISCOURS DE MATHILDE PANOT AU CONGRÈS DE VERSAILLES
Résister aux attaques du gouvernement et de l’extrême droite contre les droits des femmes
Éviction du juge Edouard Durand de la CIIVISE, réarmement démographique, soutien à Depardieu, loi asile et immigration, menaces de couper les subventions d’associations féministes, … la « grande cause du quinquennat » n’aura en réalité abouti qu’à un recul des droits des femmes. L’impunité des agresseurs persiste et les mouvements anti-choix prospèrent. Alors que les associations féministes réclament 3 milliards d’euros pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, le ministre de l’Économie vient d’annoncer son plan de coupes budgétaires, amputant 7 millions d’euros au budget dédié à l’égalité femmes-hommes.
Les forces réactionnaires se banalisent et se structurent, menaçant nos droits et notre santé sexuels et reproductifs, ainsi que notre libre choix à la maternité. Elles se mobilisent contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, instrumentalisent nos luttes féministes à des fins racistes, prônent la relance de la natalité, etc. En France et partout dans le monde, les anti-choix battent campagne contre le droit à l’avortement, soutenus par certains médias, pendant que les associations féministes sont régulièrement attaquées et cibles de menaces.
Face à l’inaction du gouvernement et ces attaques, la France insoumise fera toujours de la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes une de ses priorités.
Depuis sa création en 2017, le groupe parlementaire La France insoumise s’emploie à défendre le droit des femmes et à traduire les propositions de son programme à travers des amendements et des propositions de loi, mais aussi en soutenant activement et en étant le relais du travail essentiel des associations.
Mathilde Panot, présidente du groupe, a été la première à faire voter dans l’hémicycle une proposition de loi constitutionnelle sur l’IVG qui a participé à sa constitutionnalisation le 4 mars dernier.
En 2022, le groupe parlementaire a également fait reconnaître l’endométriose comme une affection longue durée.
Nos député·es ont dénoncé l’injustice de la réforme des retraites, et se battront toujours pour exiger l’égalité salariale, la reconnaissance du travail des femmes et sa pénibilité.
Ce lundi 4 mars, la France est entrée dans le siècle des droits des femmes en étant le premier pays au Monde à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Mathilde Panot, présidente du groupe, a été la première à faire voter dans l’hémicycle une proposition de loi constitutionnelle sur l’IVG qui a participé à sa constitutionnalisation. Une lutte arrachée par notre victoire parlementaire en 2022 mais surtout grâce aux combats de militantes, collectifs et associations féministes qui luttent depuis des années pour ce droit fondamental !
Une délégation de député·es insoumis·es se rendra à New York pour la 68ème session de la Commission sur le statut des femmes de l’ONU qui se tiendra du 11 au 22 mars 2024.
Chaque année, pour le 8 mars, notre groupe dépose des propositions de loi pour décliner notre programme et aussi faire avancer les droits des femmes. Cette année, notre groupe déposera une proposition de loi pour le congé de l’accueil de l’enfant identique portée par Sarah Legrain et Bastien Lachaud.
IVG : La lutte continue pour les femmes du monde entier !
Suite à cette victoire historique, une délégation de député·es insoumis·es se rendra à New York du 11 au 22 mars 2024 pour la 68ème session de la Commission sur le statut des femmes de l’ONU.
Et puisque l’extrême-droite continue de restreindre le droit à l’avortement au sein de l’Union européenne, Mathilde Panot a annoncé lundi 4 mars le dépôt d’une résolution pour que l’avortement soit inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne !
Nouvelle victoire vendredi 8 mars, Emmanuel Macron a accepté notre proposition d’inscrire le droit à l’IVG dans la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne !
Retrouvez le discours de Mathilde Panot à quelques minutes du vote historique du droit à l’IVG dans la Constitution.
L’IVG dans la constitution, une lutte de longue date !
Notre groupe La France insoumise - NUPES à l’Assemblée nationale, est pionnier dans la lutte pour le droit à l’avortement à l’Assemblée nationale. Dès le 30 avril 2019, nous avions déposé une proposition de loi visant à étendre la pratique de l’interruption volontaire de grossesse instrumentale aux sages‑femmes.
Déjà début 2022, Mathilde Panot s’est exprimé au nom de notre groupe juste avant l’adoption de la loi visant à renforcer le droit à l’avortement.
Le 24 novembre 2022, nous avons obtenu une victoire historique avec le vote de notre proposition de loi constitutionnelle sur l’IVG à l’occasion de notre journée de niche parlementaire.
Le 2 février 2023, Mathilde Panot réagit à la victoire de notre proposition de loi constitutionnelle sur l’IVG au Sénat. Une nouvelle victoire pour pousser le gouvernement à proposer un projet de loi.
Le 24 janvier 2024, nos victoires ayant poussé le Gouvernement à déposer un projet de loi visant à constitutionnaliser l’IVG, Mathilde Panot s’est exprimé quelques minutes avant le vote final historique à l’Assemblée de la constitutionnalisation de l’IVG.
« Aujourd’hui, la France parle au monde. C’est aujourd’hui que nous consacrons le droit à l’avortement dans la Constitution. Cette inscription marque une victoire historique. Cette victoire est la vôtre, la nôtre et la défaite des anti-choix. »
Retraite à 64 ans, une réforme injuste et sexiste
Tout au long de la bataille des retraites, nos député·es ont dénoncé l’injustice de la réforme macroniste et les inégalités qu’elle provoquerait. Nous nous battrons toujours pour exiger l’égalité salariale, la reconnaissance du travail des femmes et sa pénibilité.
Le 4 février 2023, notre députée Clémentine Autain recadrait Gabriel Attal et Jordan Bardella sur le sexisme derrière la réforme des retraites à 64 ans du Gouvernement.
« Ce sont les femmes, celles et ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, les carrières les plus pénibles qui vont payer le prix de votre réforme qui transforme les 2 meilleures années de la retraite en 2 pires années de travail. »
Le 14 mars 2023, quatre femmes ont été arrêtées lors d’une manifestation à Nantes. Leurs parties intimes ont été touchées et des propos dégradants et à caractère sexiste et sexuel ont été prononcées.
Le 21 mars 2023, notre député Andy Kerbrat est intervenu sur ce sujet lors des Questions au Gouvernement.
Résistance face à l’arnaque du RN
Lors de la niche parlementaire RN, notre Présidente Mathilde Panot a recadré Marine Le Pen et le RN qui prétendent lutter contre l’endométriose alors qu’ils s’étaient abstenus de voter notre résolution sur l’endométriose portée par Clémentine Autain et que nous avions fait adopter en janvier 2022.
« Le RN est une arnaque ! Vous êtes les pires adversaires des droits des femmes ! Aujourd’hui, comme un symbole, nous sommes fiers de recevoir Justyna Wydrzynska, militante polonaise condamnée pour aide à l’avortement ! »
« Le RN fait mine de s’occuper de l’endométriose pour mieux camoufler son projet fondamentalement opposé aux droits des femmes Le RN c’est le refus d’inscrire l’IVG dans la Constitution et de condamner la Pologne qui a rendu l’IVG quasiment inaccessible ! »
- Clémentine Autain le 12 octobre 2023
nos questions au gouvernement | #QAG
« Dans 3 jours aura lieu la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le problème ne pourra être résolu que si l’État joue son rôle ! Quand le gouvernement va-t-il s’attaquer réellement au problème ? »
- Pascale Martin le 22 novembre 2023
« Le Sénat accueillait le colloque des « parents vigilants », cette officine zemmouriste qui, sous le slogan « protégeons nos enfants », répand des fakenews et cible l’école républicaine ! Gabriel Attal, vous n’avez rien dit ! »
- Sarah Legrain le 7 novembre 2023
« Les écarts de salaire entre les femmes et les hommes ne se réduisent quasiment pas. L’application de l’égalité salariale financerait les retraites et permettrait aux Français·es de pouvoir partir à la retraite à 60 ans ! Ambitieux non Élisabeth Borne ? »
- Caroline Fiat le 7 novembre 2023
La Lutte féministe à l’Assemblée
Conférence de presse sur la proposition de loi relative au partage de la valeur et à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
- Avec Marianne Maximi, Aurélie Trouvé et Matthias Tavel.
Conférence de presse sur notre proposition de loi visant à intégrer la notion de consentement dans la définition pénale du viol et une proposition de résolution européenne qui nous permettra de se prononcer.
- Avec Sarah Legrain.
LES MESURES DU PROGRAMME
- Passer le SMIC à 1600 euros net
- Sanctionner tous les employeurs qui sont en incapacité de prouver qu’ils respectent l’égalité salariale entre les femmes et les hommes
- Aucune retraite en dessous du SMIC revalorisé pour une carrière complète et passer le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
- Allouer les 3 milliards d’euros de budget demandé par les associations de lutte contre les violences faites aux femmes
- Rendre le congé d’accueil de l’enfant égal entre les deux parents