Communiqué de la France insoumise et du groupe LFI-NUPES
Depuis plusieurs semaines, les organisations syndicales alertent la direction de la SNCF sur un climat social explosif dans l’entreprise et les appels à la grève se multiplient. On compte plus de cent luttes sur l’ensemble du territoire national.
La direction de la SNCF porte l’entière responsabilité de ce conflit social car elle n’a pas respecté plusieurs points de l’accord de fin de conflit signé en 2022.
Alors qu’elle s’était engagée à mettre deux agents du service commercial trains (ASCT) à bord de chaque TGV, la mesure n’est valable que sur 87% des trains et la direction repousse l’objectif de 100% à 2025.
Les contrôleurs demandent également une revalorisation des primes de travail, éléments de rémunération qui reconnaissent les compétences et contraintes liées au travail en fonction des métiers.
Le métier de contrôleur est un métier à pénibilité avérée (horaires décalés, travail de nuit, découchés). Sur l’ensemble de sa carrière (35 ans), un contrôleur passe plus de cinq hors de son domicile.
La bataille menée par les cheminots est une bataille d’intérêt général au service des usagers, aussi bien pour améliorer la qualité du service que pour assurer un haut niveau de sécurité.
La SNCF qui s’apprête à annoncer un bénéfice de plus de deux milliards d’euros doit répondre aux revendications légitimes des cheminots.
Face à cette mobilisation massive, le Premier ministre Gabriel Attal a fait le choix d’insulter les cheminots parlant de « forme d’habitude » au sujet de la grève,
La France insoumise et le groupe parlementaire dénoncent ces propos méprisants et s’oppose avec force contre les déclarations émanant du gouvernement et de nombreux responsables politiques, en vue de remettre en cause le droit de grève.
La France Insoumise et son groupe parlementaire apportent tout leur soutien aux cheminots mobilisés pour défendre le service public ferroviaire.