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Communiqué du groupe parlementaire LFI-NUPES

La vente de logiciels de surveillance généralisée par des sociétés françaises à des régimes exerçant une surveillance et une répression de masse est un scandale politique.

Pourquoi le gouvernement a autorisé la vente de ces matériels, au mépris des règles élémentaires de contrôle des exportations de matériels sensibles ? Comment le Président de la République s’est-il retrouvé en position d’aider une société exportatrice de matériel de surveillance dont l’un des principaux dirigeants avait fait sa campagne de 2017 ? Quel rôle a joué Alexandre Benalla dans cette affaire, et existe-t-il un cabinet noir à l’Élysée ? Pourquoi la justice est-elle entravée dans ses actions ?

La liste serait longue des questions auquel le gouvernement doit répondre, au lieu de détourner le « secret défense ». Ce dernier sert à protéger les intérêts de la Nation, et non ceux de tel ou tel dirigeant politique et de quelques affairistes sans scrupules.

Les faits révélés sont extrêmement graves. Ils discréditent le gouvernement et affaiblissent la parole de la France à l’international. Comment prétendre défendre les droits humains quand on aide les régimes égyptiens ou saoudiens, entre autres, à réprimer leur population ? A l’heure où le gouvernement prétend « sécuriser et réguler l’espace numérique », comment lui faire confiance quant à sa capacité à faire respecter le droit fondamental à l’anonymat sur internet ?

Le groupe parlementaire la France Insoumise-NUPES demande la création immédiate d’une commission d’enquête parlementaire sur les « Predator Files ».

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