Tous les sites

Élections sénatoriales : le refus de l’union autour de la NUPES aura coûté à la gauche près de 10 sièges

pARTAGEZ

Pour notre première élection sénatoriale, nous étions rejetés de tout accord par les partis traditionnels de la gauche.

Nous avons donc dû présenter seuls nos listes à l’exception des Outre-mer et de trois départements de l’hexagone où nous avons soutenu des candidatures de la gauche de rupture.

En nous appuyant sur une base d’élus extrêmement restreinte, les listes insoumises réalisent des résultats significatifs dans de nombreux départements.

Dans l’Indre-et-Loire, l’Isère, le Jura, le Loir-et-Cher, la Haute-Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Moselle, le Nord, l’Orne, à Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, nos listes rassemblent trois, quatre, cinq, six fois plus d’électrices et d’électeurs que nous ne recensons d’élus insoumis.

Nous félicitons nos candidates et candidats qui se sont présentés dans l’ensemble du pays pour porter le programme de la NUPES au Sénat.

En refusant tout accord d’union, la vieille gauche a empêché l’élection d’un seul sénateur ou une seule sénatrice insoumise comme c’était notre revendication.

À La Réunion et dans le Val-d’Oise une sénatrice et un sénateur issus de la gauche de rupture sont élus grâce au soutien de la France insoumise au détriment de la droite et de l’extrême droite.

Ailleurs le choix de division fait par les socialistes, écologistes et communistes et l’éparpillement des listes coûtent aux composantes de la NUPES une demi-douzaine de sièges et aident à la progression de l’extrême droite au Sénat.

Les macronistes et LR perdent des sièges. Ce vote permet donc un affaiblissement des partis soutien du pouvoir de Macron. C’est une très bonne nouvelle.

La Coordination des espaces de la France insoumise

Rechercher