Mercredi 9 août, les Caravanes populaires se sont installées dans le quartier de Tujac à Brive-la-Gaillarde en Corrèze et dans le quartier Pous du Plan à Carpentras dans le Vaucluse.
Au cours de cette quatrième étape, les échanges et les témoignages ont encore une fois été empreints de colère et de détresse face aux difficultés quotidiennes dues à la vie chère.
Nous avons rencontré :
- Isabella, 76 ans : « On veut pouvoir vivre correctement, pas survivre ! Ça m’écœure que certains multiplient les bénéfices, juste en étant actionnaires, alors que j’ai travaillé toute ma vie et je dois chosir entre acheter du fromage ou des yaourts quand je fais les courses ! J’espère qu’un jour, les richesses seront redistribuées équitablement dans ce pays ! Mais c’est pas avec Macron que ça va arriver ! ».
- Léo, 53 ans, manutentionnaire : « La réforme des retraites on n’oublie pas ! Avec mes collègues on continue souvent d’en parler, 2 ans de plus à se casser le dos pour faire soi-disant des économies… Et ce sont nous qui devons faire des efforts ? Faut prendre l’argent là où il est, taxer les milliardaires ! ». Convaincu par nos propositions, Léo accepte de devenir correspondant d’immeuble et prend le contact du groupe d’action de Carpentras pour aider au prochain porte-à-porte dans le quartier.
Depuis 2017, en France, il y a plus 400 000 pauvres alors que les 500 plus grandes fortunes de France ont augmenté leur richesse de 600 milliards ! Voilà le bilan de Macron, Président des riches ! Il est urgent de partager les richesses, plus on gagne d’argent, plus on devrait contribuer au bien public. Nous proposons :
- le rétablissement de l’Impôt sur la Fortune (ISF) ;
- la taxation des super profits.
Nous avons également longuement échangé avec Andhum, une grande partie de sa famille vit à Mayotte où il a grandi : « Lutter contre la vie chère devrait être la priorité du gouvernement, dans les Outre-mer, c’est terrible. Les prix sont beaucoup plus élevés qu’en métropole ! Il y a trop inégalités ». Selon l’INSEE, en 2022, le niveau général des prix à la consommation est plus élevé dans les départements d’Outre-mer qu’en France métropolitaine : 16 % en Guadeloupe, 14 % en Martinique et en Guyane, 10% à Mayotte et 9 % à La Réunion. La vie chère, la dépendance économique, la pauvreté persistante, le chômage, le non-accès au logement digne, à la santé, à une offre de services publics suffisante sont autant de disparités qui font le quotidien des ultra-marins. Face à ces constats et à l’inaction gouvernementale, Jean-Hugues Ratenon, député LFI-NUPES de La Réunion a déposé une proposition de loi pour lutter contre la vie chère en Outre-mer : https://lafranceinsoumise.fr/assemblee-nationale/ppl-lutte-vie-chere-outre-mer/
La campagne se poursuivra demain avec de nouvelles étapes à Figeac et Aubenas !
➡️ Retrouvez toutes les étapes des Caravanes populaires contre la vie chère : https://lafranceinsoumise.fr/caravane-populaire-contre-la-vie-chere-aout-2023/