Communiqué du groupe LFI-NUPES
Le ministre Darmanin franchit un pas de plus dans la répression des voix s’opposant aux politiques délétères du gouvernement. Il utilise tous les moyens arbitraires à sa disposition pour intimider et réprimer, comme il l’avait théorisé dans sa loi « séparatisme » officiellement appelée « principes de la République ». Le groupe LFI-NUPES avait d’ores et déjà alerté les dangers d’une telle disposition qui pourrait toucher des mouvements écologistes. Le ministre vient de démontrer aujourd’hui les dangers démocratiques identifiés hier.
Le ministre des fiascos du maintien de l’ordre (Tabassage de M.Zecler, Finale de la ligue des champions, exactions des Brav-M) devrait d’abord reconnaître le nouvel échec du dispositif mis en place à Sainte-Soline le week-end dernier, où les vies de 30000 manifestants et 3000 gendarmes ont été mises en danger. Les pronostics vitaux de deux de ces manifestants – et toujours un à l’heure actuelle – ont été engagés. Sans compter les nombreux témoignages qui indiquent que les secours ont été bloqués, ce qui a empêché la prise en charge des blessés.
Il aurait également fallu reconnaître l’échec du modèle agro-industriel défendu par le Gouvernement, à l’origine des mobilisations contre les bassines. Ce modèle concourt à un accaparement de l’eau via les bassines par une poignée d’exploitations, au détriment de tous les autres citoyens et citoyennes. L’eau est un bien commun qui doit être géré comme tel, et ce d’autant plus alors que les conséquences du changement climatique s’intensifient et que les sécheresses estivales comme hivernales se multiplient.
Nous demandons avant tout la dissolution des méthodes de police politique du ministère de l’intérieur et la démission de son ministre.