49.3. Emmanuel Macron poursuit la brutalité pour imposer sa réforme des retraites, contre les Français, contre les salariés et les syndicats, contre les parlementaires. C’est un aveu de fébrilité face à la majorité populaire qui rejette cette réforme.
La mobilisation est donc la voie de la victoire !
Cette réforme des retraites n’a aucune légitimité, ni populaire, ni parlementaire. Emmanuel Macron refuse d’entendre le mouvement social massif et exemplaire, les manifestations d’une ampleur inédite, sans équivalent depuis plus de 50 ans, les millions de personnes qui continuent à se mettre en grève, en sacrifiant plusieurs jours de salaire.
Depuis des semaines, nous dénonçons et luttons contre cette réforme injuste, inégalitaire et qui risque d’enfermer toute une partie de la population dans une précarité inextricable. Depuis des semaines, le gouvernement nous oppose brutalité et passages en force.
A l’Assemblée et au Sénat, la NUPES, les groupes de gauche et écologistes, sont unis derrière un objectif commun : faire reculer le gouvernement par la mobilisation sociale et la bataille parlementaire. Nous avons dénoncé chaque écran de fumée, chaque mensonge : les 1 200 euros de retraite minimale, les impacts des retraites sur les femmes, la prise en compte des carrières longues… Jusqu’au dernier moment, le gouvernement a tenté tous les coups bas et a voulu passer en force, jusqu’au 49.3. Il pratique son pouvoir de manière autoritaire, s’imposant face au Parlement et à la volonté des Français·es.
Ce passage en force augmente encore notre détermination à continuer le combat et à défendre un autre modèle de système de retraites, plus juste, plus équitable et avec l’objectif commun de la retraite à 60 ans. En 2006, le CPE a été retiré après 49.3 face à la pression populaire.
Nous, parlementaires de l’opposition, nous engageons à poursuivre le combat dans l’hémicycle et en dehors de l’Assemblée nationale et du Sénat. Nous continuerons dans la rue, bien évidemment, aux côtés du mouvement social, en soutien des grèves et à l’appel de l’intersyndicale. Nous utiliserons aussi tous les outils institutionnels à notre disposition : la motion de censure, le recours au Conseil constitutionnel et le référendum d’initiative partagée pour bloquer la retraite à 64 ans.
En tant qu’élu·es de la Nation, il est de notre devoir de faire vivre la démocratie et de continuer à mettre toutes nos forces pour défendre le travail, la retraite, la vie et la santé des Français·es. La victoire est possible !