Communiqué de presse du groupe parlementaire LFI-NUPES
En Turquie, alors que les élections générales, législatives et présidentielle, sont annoncées pour le 14 Mai, le président dictateur Recep Tayyip Erdogan poursuit sa politique de criminalisation du Parti démocratique des peuples (HDP).
Troisième parti de l’Assemblée nationale turque et parti de l’alternative démocratique, le HDP subit cette répression depuis 2016, après avoir fait perdre à Erdogan sa majorité parlementaire en 2015.
En janvier 2023, la Cour constitutionnelle turque s’est déjà prononcée pour l’arrêt du financement public du HDP.
Le harcèlement se poursuit après d’autres faits majeurs : emprisonnement du président du HDP Selahattin Demirtas et d’une vingtaine de députés, destitution d’une centaine de maires HDP de nombreuses grandes villes, arrestations et emprisonnement arbitraire de 10.000 militant·es,…
Ce mardi 14 mars, le Cour constitutionnelle devra statuer sur la procédure visant à interdire et dissoudre le HDP.
La Turquie, membre de l’OTAN et du Conseil de l’Europe, ne peut continuer à s’enliser dans cette dérive anti-démocratique sans que nous ne réagissions.
Nous appelons la communauté internationale et le gouvernement français à faire pression pour que cessent les poursuites et la criminalisation du HDP, et que soit ainsi garantie la tenue d’élections réellement libres et démocratiques en Turquie.