Ces dernières semaines nous assistons à une avalanche de fermetures de classes dans tous les départements. Elles touchent en particulier les quartiers populaires et les territoires ruraux. C’est la traduction de la suppression de 2100 emplois d’enseignantes et d’enseignants à la rentrée 2023 imposée par la dernière loi de finances adoptée par 49-3.
Après des années de COVID et alors que le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye s’inquiétait dans une tribune le 22 décembre 2022 des “lacunes préoccupantes” des élèves et déplorait que “le niveau d’ensemble baisse”, ces fermetures de classes entraîneront une hausse des effectifs néfaste sur le plan pédagogique. Elles participent d’un processus de désertification du service public dont les premières victimes sont celles et ceux qui n’ont que lui pour patrimoine. Elles poussent les familles à faire le choix de l’enseignement privé, participant d’une logique de privatisation et de marchandisation de l’éducation.
Notre groupe parlementaire est aux côtés des parents, élus et personnels mobilisés pour s’opposer à ces fermetures de classe. Nous demandons au gouvernement de revenir à la raison.