Le groupe de la France insoumise dénonce la sanction inacceptable infligée au député Thomas Portes

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Alors que la minorité présidentielle est de plus en plus seule dans le pays comme dans l’Assemblée, elle se livre à des diversions honteuses et à des polémiques grotesques pour masquer sa faiblesse.

La liberté d’expression et le droit à la caricature et à la satire sont des droits garantis constitutionnellement tant qu’ils s’exercent dans le respect de la loi. À aucun moment Thomas Portes n’a voulu faire de son geste un appel à la violence comme il l’a d’ailleurs dit publiquement et devant le bureau.

En pénalisant Thomas Portes à la hauteur des paroles racistes et donc délictuelles du député du Rassemblement National Grégoire de Fournas à l’encontre de notre collègue Carlos Martens Bilongo, la présidente de l’Assemblée nationale et le bureau ont pris une lourde responsabilité.

En réalité, ce coup monté, mis en scène avec la complicité du Rassemblement National, est une manière brutale de retirer une voix à l’opposition à cette honteuse réforme des retraites. Elle vise à combler l’absence de majorité du gouvernement pour faire adopter ce texte. Ces incidents à répétition servent également à la majorité à gagner du temps pour éviter le débat et les votes dans l’attente du couperet du 17 février qui lui est permis par le 47 1.

Nous refuserons toujours ces tentations autoritaires : rien ne nous fera reculer dans notre opposition totale au report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Nous serons dans la rue ce samedi 11 février aux côtés de millions de citoyens pour obtenir le retrait de cette réforme et pour défendre la liberté.

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