CARAVANES DE L’UNION POPULAIRE - Jour 6 - Étapes de Tarascon-sur-Ariège et de Saint-Étienne

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Mardi 16 août, les caravanes populaires ont fait étape à Tarascon-sur-Ariège et à Saint-Étienne.

C’est dans cette petite ville de 3 000 habitant·es située dans la circonscription où Bénédicte Taurine a été ré-élue que la caravane de l’Ouest a retrouvé la quinzaine de militant·es ariégeois·es venue participer à l’étape du jour malgré la pluie. Ici, les habitant·es sont particulièrement touché·es par la hausse du prix de l’essence. « Sans voiture, on ne peut rien faire », nous dit Alexandra. Travailleuse saisonnière, Alexandra travaille 7 mois dans l’année. « J’en veux à Macron. Sa réforme de l’assurance-chômage, c’est un coup de poignard. En gros, ça fait que je fais des mois où je passe de 900 € à 600 €. Je fais comment ? » Jamilla aussi est touchée par la crise et les mesures anti-sociales de Macron. « Je vous donne un exemple. Je ne m’achète plus certains produits, comme les melons, car c’est devenu trop cher. Ça paraît bête, dit comme ça. C’est pas indispensable, vous me direz. Mais est-ce qu’on doit vivre sans jamais se faire plaisir ? ». La proposition de bloquer les prix pour les produits de première nécessité rencontre un fort écho. Devant le supermarché, nous rencontrons Madeleine qui est déçue que nous n’ayons pas remporté la présidentielle, mais est heureuse que nous ayons un grand groupe à l’Assemblée. Elle devient correspondante d’immeuble « pour que la prochaine fois, on gagne. » Madeleine nous parle des inondations qui ont lieu après la grande période de sécheresse. « Il faut qu’on change tout. Le monde peut plus continuer à tourner comme ça. » Sur le stand, Guillaume, un jeune retraité, nous parle des montants des pensions. À la fin du mois, une fois toutes les factures payées, il ne lui reste que 60 € pour vivre. « J’ai fait beaucoup d’intérim dans ma vie. J’ai bossé énormément pourtant. Mais ma pension n’est pas complète. On fait comment ? Macron veut faire travailler les gens jusqu’à 65 ans, si ce n’est plus. Ça devrait être 60 ans et à taux plein comme vous proposez ».

À Saint-Étienne, les caravanier·es retrouvent les militant·es stéphanois·es dans le quartier de La Marandinière. Dans cette ville qui a été touchée de plein fouet par la désindustrialisation, 26 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et 20,4 % des 15-64 ans sont au chômage. « La prime Macron ? Il est bien gentil le Président ! Mais dans ma boite, on l’a pas eue » dit Julien, 38 ans. « Nous ce qu’on préférerait, c’est une augmentation des salaires, comme vous le proposez. Pas des primes. » Dans la tête de tou·tes, le SMIC À 1500 € résonne comme une mesure concrète et utile tout de suite, d’autant plus intéressante qu’elle s’articule avec le blocage à la baisse des prix sur les produits de première nécessité et le gel des loyers. Quelques portes plus loin, nous rencontrons Amel. « Jean-Luc Mélenchon ? C’est le seul qui se préoccupe des pauvres. » Avec ses voisin·es, elle vote à chaque élection pour le candidat de La France insoumise et suit l’activité du mouvement. « On a même élu une députée insoumise à Saint-Étienne ! Elle s’appelle Andrée Taurinya ! La classe, non ? » Nous profitons de ces discussions pour donner des renseignements sur la députée et expliquer les propositions sur le pouvoir d’achat qu’elle a porté avec les parlementaires de la NUPES.

On se retrouve demain pour le compte rendu de l’étape de Toulouse.

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