Communiqué du réseau national des élu·es insoumis·es et citoyen·nes.
Les électrices et électeurs ont porté l’Union populaire et son candidat Jean-Luc Mélenchon à un score de 22% avec une mobilisation particulière de la jeunesse, des quartiers et des classes populaires pour l’égalité et l’écologie. Cette dynamique confirme que la victoire du programme l’Avenir en commun était possible dès la présidentielle. Il était surtout possible d’éliminer l’extrême-droite dès le premier tour pour permettre un vrai débat de second tour entre l’humanisme et l’extrême-libéralisme autoritaire de Macron. Malheureusement, l’Union populaire échoue à seulement 400 000 voix du second tour.
Le réseau national des élus insoumis et citoyens s’est engagé pleinement dans cette campagne, que ce soit avec la recherche des parrainages, l’implication d’élus locaux au sein du Parlement de l’Union populaire ou avec l’animation de nombreuses réunions publiques et Ateliers des lois. Que chaque élu local qui a apporté une aide pour la campagne de l’Union populaire en soit sincèrement remercié. La mobilisation pour l’Avenir en commun doit continuer dans nos communes et territoires.
Pour le second tour de la présidentielle, Macron et Le Pen ne sont pas des dangers équivalents. Marine Le Pen ajoute au projet de maltraitance sociale qu’elle partage avec Emmanuel Macron un ferment dangereux d’exclusion ethnique et religieuse. Un peuple peut être détruit par ce type de division. C’est pourquoi le réseau des élus insoumis et citoyens appelle à ce qu’auncune voix ne se porte sur la candidate d’extrême droite.
Demain, le pôle populaire peut gagner les élections législatives. La France mérite mieux qu’une Assemblée de playmobiles macronistes ou qu’une Assemblée de racistes. Les élus insoumis et citoyens s’engageront dans cette bataille pour imposer une cohabitation et un gouvernement sur la base de l’Avenir en commun. Nous tendons la main, nous ouvrons les portes et les fenêtres à toutes celles et tous ceux elu-es et citoyen-nes qui veulent aider. Chacun et chacune est le bienvenue sans ce renier. Cette politique permettra d’agir pour plus d’égalité entre les populations, notamment en matière de santé et de services publics. Les communes retrouveront une place centrale comme cellule de base de la démocratie en revenant sur la loi « Notre », en réequilibrant les dotations et en rétablissant le principe de libre administration et de libre association intercommunale.
Tous les élus qui se retrouvent dans une démarche d’union populaire sont les bienvenus pour elargir et renforcer un réseau populaire d’ élus dans lequel l’association des elu-es insoumis et citoyens prendra sa part.
Gabriel Amard, Claire Schweitzer, Guillaume Chaussemy et Delphine Fenasse, co-président·es de l’Association nationale des élu·es insoumis·es et citoyen·nes