Les élections législatives de juin 2022 constituent une étape décisive de la conquête du pouvoir, au lendemain de l’élection présidentielle. Nous nous donnons l’objectif de constituer à l’Assemblée nationale une majorité de l’Union Populaire afin de mettre en oeuvre le programme l’Avenir en commun.
Nous savons que les résultats de nos candidat·es, dans chacune des circonscriptions du pays, dépendront d’abord du score réalisé par Jean-Luc Mélenchon aux deux tours de l’élection présidentielle. Campagnes présidentielle et législatives doivent donc être étroitement articulées. Nos candidat·es aux élections législatives porteront le même programme que notre candidat à l’élection présidentielle. Elles et ils joueront un rôle d’impulsion et de construction de l’Union Populaire dans chacune des circonscriptions du pays pour gagner en avril et juin prochains.
Nous voulons constituer une majorité représentative du peuple français. Nous appliquerons strictement la parité de nos candidat·es titulaires avec autant de femmes que d’hommes et nous engagerons, pour y parvenir, une action particulière destinée à susciter et accompagner si besoin les candidatures féminines. Nous veillerons à investir des candidat·es à l’image de la population et/ou emblématiques des insoumissions de la société : engagement associatif, syndical, travailleur·ses.
Les candidat·es investi·es par l’Union populaire doivent donc être à l’image des principes que nous portons. Chaque candidat·e souhaitant devenir chef·fe de file pour les élections législatives s’engage à :
- soutenir Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et participer activement à promouvoir cette candidature notamment à l’échelle de la circonscription ;
- faire campagne sur le même programme national l’Avenir en commun ;
- Indiquer l’étiquette politique « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » lors du dépôt de candidature afin de participer à la totalisation des voix au niveau national ;
- se rattacher à « LA FRANCE INSOUMISE » dans le cadre de la déclaration de rattachement à un parti ou groupement politique en vue de permettre à LA FRANCE INSOUMISE de bénéficier de l’aide publique tel que prévue par la loi du 11 mars 1988 ;
- s’engager à rejoindre l’association nationale des élu·es insoumis·es et citoyen·nes ;
- utiliser le matériel de propagande R39 réalisé et imprimé nationalement (affiche officielle, circulaire électorale, bulletin de vote). Pour tout autre matériel de campagne : utiliser le sigle et l’intitulé national de campagne qui sera défini, en respectant sa charte graphique ;
- siéger au sein du groupe qui sera constitué à l’initiative de nos élu·es ;
- respecter la discipline de vote du groupe lorsqu’une décision collective a été prise conformément au programme l’Avenir en commun et assurer ainsi la cohésion de groupe qui permet de renforcer la parole de notre mouvement ;
- reverser à l’AFLFI une cotisation d’élu·e mensuelle équivalente à 12 % du montant brut de l’indemnité de base de député·e ;
- se rattacher à LA FRANCE INSOUMISE pour le versement de la deuxième tranche de financement public ;
- prendre acte que le signalement de tout fait de violence sexiste et sexuelle sera traité par des instances dédiées et pourra aboutir à une décision d’annulation de la candidature.
Par ailleurs, nos député·es devront avoir un comportement exemplaire. Pour cela, les candidat·es s’engagent à :
- respecter les procédures d’investiture de notre mouvement, notamment les décisions ayant pour objectif de faire respecter la stricte parité et la représentativité de la diversité sociale de notre pays ;
- rejeter tous les propos, comportements et violences racistes, antisémites, LGBTIphobes, sexistes et sexuelles ;
- défendre les valeurs féministes et combattre les violences sexistes et sexuelles partout où elles se trouvent ; suivre, en cas d’élection, les formations de sensibilisation en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles qui seront proposées ;
- suivre, en cas d’élection, une formation de bonnes pratiques et d’information sur les droits des salariés dans la perspective de l’animation d’une équipe de collaborateur·rices parlementaires ;
- renoncer à leur mandat local en cas d’élection comme député·e afin de respecter le principe de non-cumul et se consacrer pleinement à leur mandat ;
- n’accepter au cours de leur mandat aucun don, cadeau ou prêt, de nature à les influencer pour favoriser les intérêts d’une personne privée ou d’une personne morale et dénoncer publiquement toute tentative de corruption avérée ;
- lutter contre toutes les dépenses somptuaires et contre tout ce qui serait un privilège en inadéquation avec la stricte fonction représentative de l’élu·e ;
- poursuivre tout au long du mandat le travail d’échanges avec les associations, syndicats, réseaux ou collectifs rencontrés au cours de la campagne ;
- rendre compte régulièrement de leur mandat.