Vendredi 5 novembre, la caravane de l’Union Populaire s’est arrêtée à Nevers dans la Nièvre. Arrivé·es sur place, les caravanier·es installent le stand, devant l’Espace Stéphane Hessel. Après un court tour de présentation, les militant·es partent en porte-à-porte. Pour certain·es, c’est une première, mais cela ne les a pas empêché·es de convaincre les habitant·es du quartier de la Grande Pâture !
En porte-à-porte, l’accueil est bon. Nous rencontrons Laura. Pour elle, la question des violences faites aux femmes devrait être une priorité des politiques publiques. « Quand je pense à toutes les femmes battues et à tous les féminicides, ça me glace le sang. On devrait faire quelque chose ! » Les militant·es lui expliquent que nous soutenons les revendications des associations : nous proposons un plan contre les violences sexistes et sexuelles qui prévoit, notamment, un budget d’un milliard d’euros et de nombreuses formations. Plus tard, nous rencontrons Pierre. Même s’il n’a pas la nationalité française, ce travailleur immigré, réfugié de République Centrafricaine, s’intéresse de près à la politique française : « Ça nous concerne aussi ! Ça fait plusieurs années que je vis en France. J’écoute beaucoup les médias. J’aime beaucoup ce que dit Jean-Luc Mélenchon. C’est l’un des seuls qui parle de nous, les travailleurs immigrés, et de la Françafrique. Je ne peux pas voter mais je vais convaincre tous ceux que je connais qui le peuvent d’aller voter pour Jean-Luc Mélenchon ! »
Au stand, Billal, 19 ans, vient à notre rencontre. Il est préoccupé par la normalisation des discours xénophobes et racistes dans le pays. « Jean-Luc Mélenchon a bien fait d’aller affronter Zemmour. Y a que lui qui nous défend de toute façon. » La discussion se poursuit. Billal nous parle des violences policières : « C’était pas comme ça avant dans le quartier. Depuis qu’il y a Macron, c’est vraiment pire ! » Billal évoque également la difficulté pour les jeunes de pouvoir bien vivre. Nous lui parlons de notre proposition de garantie dignité qui permettrait qu’aucun jeune ne vive sous le seuil de pauvreté. Chaque étudiant·e ou élève en lycée professionnel, détaché·e du foyer fiscal de ses parents, touchera 1063 € par mois. « C’est intéressant, je pourrais me consacrer entièrement à mes études sans devoir m’épuiser avec un petit boulot à côté ! »
Après l’étape, nous partons avec quelques militant·es faire un collage dans le quartier. Objectif : faire connaître à toutes et tous notre volonté de construire l’Union Populaire !
La caravane de l’Union Populaire de la Toussaint, c’est déjà terminé ! Rendez-vous sur la page des caravanes de l’Union populaire pour retrouver les étapes près de chez vous