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CARAVANES DE L’UNION POPULAIRE – Jour 11 – Étape d’Auxerre

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Jeudi 4 novembre, la caravane de l’Union Populaire s’est arrêtée à Auxerre où une vingtaine de militant·es de l’Yonne s’étaient donné·es rendez-vous au pied des barres d’immeubles pour aller à la rencontre des habitant·es du quartier.

« C’est pour Mélenchon ? » s’écrient deux jeunes depuis leur voiture. « Lui, il est bien ! Il ne veut pas nous diviser comme tous les autres. On est avec lui. » Comme sur les autres étapes de la caravane, de nombreuses personnes nous témoignent leur soutien. Beaucoup sont profondément choqués par l’ambiance médiatique nauséabonde de ces derniers mois qui laissent libre court à des discours de haine raciste et profondément réactionnaires. Au stand, prévenu·es quelques jours auparavant grâce à un boîtage massif des militant·es, plusieurs habitant·es viennent discuter avec nous. Les propositions de l’Avenir en commun portées par Jean-Luc Mélenchon rencontrent un accueil très favorable. « Il faut que ça change » nous dit Brigitte, cette jeune retraitée, venue nous rencontrer avec ses deux chiens. « Ce n’est plus comme avant où tout le monde se parlait. Aujourd’hui, la suspicion est généralisée. Les voisins ne se parlent plus. » La venue de la caravane est aussi là pour faciliter le dialogue : plusieurs habitant·es font connaissance sur le stand et discutent politique.

En porte-à-porte, nous rencontrons Micheline. « La politique ? Tous des pourris ! Y’en a jamais un qui tient ses promesses » nous dit-elle d’abord. Pour autant, Micheline n’est pas fermée à la discussion « Vous proposez le référendum révocatoire ? C’est vrai que ça serait bien. » Micheline se montre également intéressée par notre proposition de garantie d’emploi. « Je vois autour de moi, il y a plein de services qui manquent de personnel, où les gens sont épuisés. Pourquoi l’Etat ne recrute pas plus ? ». Au bout d’une demi-heure, elle nous glisse : « Bon les jeunes, je vais aller m’inscrire. C’est vous qui avez raison. Si on ne se bouge pas collectivement, rien ne changera ! ». Plus tard, Julie nous ouvre. Cette poissonnière de 40 ans s’est beaucoup impliquée durant les Gilets Jaunes. Elle veut que ça change. « Le RIC, je ne savais pas que vous l’aviez porté à l’Assemblée. C’est bien. »

Sur le stand, nous rencontrons d’autres habitant·es dont Céline et sa fille qui nous parle des problèmes de logement. « Vous en avez parlé entre voisins ? On peut vous aider. On a un modèle de lettre à envoyer au bailleur. Si ça vous dit, on reste en contact pour que je vous l’envoie. Il n’y a qu’en mettant la pression à plusieurs qu’ils agissent » dit un militant qui ajoute que nous soutenons un grand plan logement qui permettra de rénover les passoires thermiques et de loger dignement des millions de personnes. Plus loin, Françoise parle de l’usine. Elle a respiré toute sa vie du plomb et des acides. Elle parle de la maladie qu’elle a déclaré en partant à la retraite. « C’est l’usine qui me l’a donnée. » En France, trop de travailleuses et de travailleurs paient lourdement l’abaissement des normes sanitaires et environnementales qui ne sert qu’à augmenter les dividendes des grands patrons. Pour nous, nos vies vaudront toujours plus que leurs profits. Avec Jean-Luc Mélenchon au pouvoir, nous rétablirons les CHSCT et augmenteront les normes sanitaires et environnementales.

Vendredi 5 novembre, la caravane fera étape à Nevers !

Rendez-vous sur la page des caravanes de l’Union populaire pour retrouver les étapes près de chez vous

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