Ce matin, alors que j’étais dans le train pour rejoindre l’Assemblée nationale pour assister au débat de la deuxième lecture du projet de loi “portant diverses dispositions de vigilance sanitaire”, mes collaboratrices ont découvert plusieurs autocollants de la Ligue du Midi, sur la boîte aux lettres, le rideau métallique et le pas-de-porte. Ça faisait longtemps !
Les pseudo “artistes” de ce groupuscule d’extrême droite doivent certainement être en peine de lieux d’exposition. Membre de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, je défends les arts urbains et la liberté d’expression mais ma permanence parlementaire ne sera jamais, malgré leurs nombreuses tentatives, le réceptacle de l’incitation à la haine et de la stigmatisation des gens selon des origines supposées qui, puisqu’il faut le rappeler inlassablement sont des délits et pas des opinions. Quant à leur obsession de l’identité, cela doit certainement pouvoir se régler en psychanalyse …
S’ils veulent se rappeler ainsi à mon bon souvenir, qu’ils sachent que je n’oublie pas que certains de leurs membres ont notamment été condamnés pour saluts nazis, pour agression au couteau sur un jeune mineur de 16 ans, et violence contre des étudiants à la fac de droit de Montpellier. Qu’ils se rassurent également sur le fait que mon combat pour la dissolution de la Ligue du Midi ne faiblit pas.