Tous les sites

Attaque contre le Nutriscore, La France insoumise n’est pas dupe des manœuvres des industriels contre la transparence de l’affichage nutritionnel !

pARTAGEZ

Communiqué du groupe parlementaire La France insoumise.

Après l’offensive des charcutiers contre l’application Yuka voici maintenant que l’industrie agro-alimentaire via la filière fromagère s’attaque au Nutriscore, cachée derrière la défense des appellations d’origine. Fer de lance de cette manœuvre se trouve le Roquefort, dont les principales maisons sont aux mains de l’industrie agro-alimentaire (Lactalis, 1er producteur, 70 % des volumes produits) , et cela contre la demande massive de transparence de la part des consommateurs.

La France insoumise défend l’obligation d’affichage du Nutriscore, y compris son extension à la publicité : si cette information permet avant tout de faire son choix parmi des produits de même catégorie pour choisir le moins mauvais elle est aussi utile à l’éducation alimentaire qui fait aujourd’hui défaut.

Néanmoins face à l’argument légitime d’une « concurrence » des produits ultra-transformés qui affichent des scores favorables à grand renfort d’additifs et autres procédés industriels délétères, tel le « cracking » , nous soutenons que le Nutriscore n’est qu’une première étape qui doit être rapidement complétée par l’indication de la classification NOVA* qui informe sur le degré de transformation des aliments.

Aussi le prochain ministère de la Production Alimentaire que la France insoumise installera en 2022 proposera de légiférer sur l’encadrement des pratiques de l’industrie agro-alimentaire en s’appuyant sur les travaux de l’Observatoire de la Qualité de l’Alimentation (Oqali). Il proposera aussi d’élargir sans délai le Nutriscore en y accolant le classement NOVA.

Les députés LFI et Loïc Prud’homme, député de la Gironde et Président de la commission d’enquête parlementaire sur la nourriture industrielle.

* La classification NOVA a été développée par des chercheurs de l’université de Sao Paulo et présentée dès 2009. Elle a été révisée en 2016 et classe les aliments en 4 catégories en fonction de leur degré de transformation (https://​fr​.openfoodfacts​.org/​n​ova).

Rechercher