M. Michel Larive attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur des modalités d’épreuves du baccalauréat, en mai et juin prochain, pour les élèves inscrits en candidats libres, en établissements privés hors contrat ou au CNED.
Plusieurs parents d’élèves scolarisés au CNED font depuis plusieurs jours remonter à l’ensemble des députés l’injustice flagrante que subit leur enfant. En effet, ils ont appris, à moins de trois mois des épreuves finales du baccalauréat, que les élèves inscrits dans des établissements d’enseignement à distance devront passer leurs épreuves en salle d’examen. A contrario, les élèves inscrits en lycée voient leurs épreuves annulées en raison du contexte sanitaire, et remplacées par le contrôle continu.
Cette inégalité de traitement, qui stigmatise des milliers d’élèves apprenant à distance souvent en raison d’un handicap, d’une phobie scolaire, d’une activité sportive de haut niveau… est inacceptable, a fortiori lorsque cela est annoncé aussi tardivement. Ceci témoigne de l’absence de volonté de planifier une véritable réponse à la crise sanitaire, avec un protocole sanitaire strict et le recrutement de personnel. M. le député, rappelant l’opposition du groupe parlementaire La France Insoumise à la dernière réforme du baccalauréat qui introduit déjà 40% de contrôle continu, dénonce cette tendance renforcée par la crise sanitaire. En effet, la session 2020 du baccalauréat, à 100% en contrôle continu, présentait un caractère profondément inégalitaire, subjectif, prenant en compte de la moyenne des candidats des années précédentes en fonction du lycée d’origine.
M. Michel Larive appelle donc M. le ministre de l’Education nationale à revenir sur sa récente décision, et à rétablir une égalité de traitement entre tous les candidats bacheliers, par le passage des épreuves du baccalauréat en présence, sur la base d’un protocole sanitaire strict.