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Danielle Simonnet relaxée : victoire pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein des formations politiques !

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Communiqué de La France insoumise.

Ce 9 novembre 2020, Danielle Simonnet, conseillère de Paris et oratrice nationale de La France insoumise a été relaxée par le Tribunal de police de Paris des faits de diffamation non-publique, infraction dont elle était poursuivie par Monsieur Thomas Guénolé.

Ce dernier poursuivait Danielle Simonnet en raison d’un rapport rendu par cette dernière, au nom du Pôle de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise, basé sur les confidences spontanées d’une ancienne étudiante de Monsieur Thomas Guénolé relatant des comportements manifestement déplacés de ce dernier à son égard.

Si Thomas Guénolé avait gagné ce procès, de fait, plus aucune femme n’aurait pu se défendre en interne dans sa formation politique, et plus largement, témoigner avoir été victime d’actes pouvant revêtir la qualification de harcèlement sexuel. D’un autre côté, plus aucune femme n’aurait pu assumer d’écouter et de prendre en compte la parole des victimes pour les défendre au sein des organisations politiques. C’est donc une excellente nouvelle, une avancée pour la défense des victimes, et une belle victoire au service de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein des organisations politiques.

Le Tribunal de police de Paris a considéré que les critères de la bonne foi étaient réunis par Danielle Simonnet, qu’elle poursuivait un but d’intérêt général en rédigeant son rapport dénué de toute animosité personnelle, sur une base factuelle suffisante sur laquelle se sont fondés ses propos mesurés. En conséquence, le Tribunal de police de Paris a jugé que les propos de Madame Danielle Simonnet n’étaient pas condamnables et l’a relaxée intégralement des poursuites engagées par Monsieur Thomas Guénolé.

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