Samedi 3 octobre, plus de 160 militant·es de La France insoumise se sont réuni·es à Arras dans le Pas-de-Calais pour échanger sur les élections régionales et départementales. Venu·es de tout les Hauts de France, les insoumis·es des 5 départements — le Nord (59), le Pas-de-Calais (62), la Somme (80), l’Oise (60) et l’Aisne (02) — sont venu·es nombreuses et nombreux pour débattre, échanger, mais aussi écouter les intervenant·es de cette journée, dans le respect des règles sanitaires.
Une rencontre régionale placée sous le signe des luttes
Adrien Quatennens, député de la première circonscription du Nord et coordinateur de La France insoumise, a ouvert cette rencontre régionale avec un discours fort. Dans une région durement frappée par le chômage, il a dénoncé la complicité de l’État dans les plans de licenciement à répétition que subit la région. Bridgestone, Auchan, Alinea, Cargill… se sont gavés d’argent public, de CICE et de nos impôts ! Et cet argent n’a servit qu’a deux choses : fournir plus de dividendes aux actionnaires et alimenter des plans de licenciement dans la région !
S’en est suivi une présentation de l’équipe régionale de campagne, ainsi qu’un échange sur le calendrier de désignation des chef·fes de file et les modalités de campagne pour ces départementales/régionales. L’après-midi les insoumis·es présent·es ont pu écouter Ugo Bernalicis, député de la deuxième circonscription du Nord, qui est revenu sur sa proposition de candidature et sa motivation pour emmener une liste de rassemblement, une liste fédératrice pour ces régionales. Sa proposition de candidature a été chaleureusement accueillie par les insoumis·es présent·es dans la salle aussi pleine que les mesures sanitaires le permettaient.
Un programme ambitieux pour défendre la région
Il a, à son tour, démontré l’importance d’une victoire aux élections régionales dans les Hauts de France, pour porter nos idées : mise en place de la planification écologique à l’échelle de la région, création d’emplois pour permettre à nos concitoyen·nes de travailler mieux, travailler moins et tou·tes. Mais aussi démocratisation d’un conseil régional pour l’instant déconnecté des besoins de son territoire et de ses habitant·es.
Après s’être réuni·es par départements et par cantons pour préparer la désignation de nos chef·fes de file, les insoumis·es ont accueilli avec enthousiasme différents acteurs et actrices des luttes sociales et écologiques des Hauts-de-France. Se sont ainsi succédé sur scène pour témoigner de leur combat, des salarié·es de Bridgestone, Cargill, Auchan, du SAMU mais également de l’association AVA qui lutte contre la chasse à cours ou encore un représentant de Novissen, le mouvement contre la ferme des 1000 vaches.
Signez l’appel pour des Hauts-de-France populaires !
Cette rencontre régionale s’est conclue par la présentation d’un appel régional à constituer une fédération populaire autour de causes communes, l’appel « Hauts de France Populaires » ouvert à signatures, et accompagné d’un site internet ou chacun·e peut rejoindre la démarche.