Michel Larive attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur le budget consacré dans la PAC à la politique de développement rural sur la période 2021-2022. Selon « Régions de France », le financement de cette politique pourrait être insuffisant de 400 à 500 millions d’euros.
« La Confédération paysanne craint que les mesures agro-environnementales (MAEC) et les aides à l’agriculture biologique en pâtissent. Ces inquiétudes sont renforcées du fait que le ministère de l’agriculture a indiqué que les priorités de la période à venir seraient le financement des assurances multirisques climatiques, les indemnités de compensation de handicap naturel et les mesures prises contre la prédation. Comme M. le ministre le sait, le désir de voir les modèles français de production agricole évoluer vers des pratiques toujours plus respectueuses de la biodiversité et de la santé est grandissant chez les Français, de même que l’envie de consommer des produits locaux et de qualité.
Il semble essentiel de ne pas relâcher les efforts pour accompagner la transition écologique et paysanne dont la France a besoin. Dans ce contexte, M. le député lui demande ce qu’il pense de la proposition d’augmenter le transfert du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier de la PAC, afin de compenser la baisse du budget prévue. De manière générale, il lui demande quelles garanties il peut apporter concernant le financement des MAEC et des aides à l’agriculture biologique, en particulier les aides au maintien. »