M. le député Michel Larive interroge Mme la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur l’usage du plomb dans la restauration de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.
« Le Président de la République a fait savoir le 9 juillet 2020, près d’un an après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, que la reconstruction de la cathédrale sera réalisée « à l’identique », autant pour la flèche d’Eugène Viollet-Le-Duc que pour le reste de l’édifice. M. Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques en charge de Notre-Dame, a ensuite précisé les choix architecturaux qui pourraient être réalisés. Il a notamment affirmé que la charpente serait restaurée en bois tandis que la toiture et la flèche seraient restaurées en plomb.
Le même jour, une nouvelle étude de l’université de Columbia a relancé le débat concernant la gestion du risque sanitaire lors de l’incendie. Les Parisiens résidant à moins d’un kilomètre de la cathédrale avaient en effet été exposées à des retombées de plomb.
Dans ce contexte, de nombreux citoyens et citoyennes, et notamment des associations de victimes du saturnisme, s’interrogent vis-à-vis du choix de remettre sur l’édifice une quantité importante de plomb, évaluée à 460 tonnes. Le député Michel Larive a déposé une proposition de résolution d’enquête auprès des services de l’Assemblée nationale concernant l’ampleur et les conséquences de la contamination au plomb des abords de la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, suite à l’incendie survenu en avril 2019.
A ce titre, M. le député souhaite transmettre leurs interrogations. Il souhaiterait s’assurer de la prise en compte des risques sanitaires dans le cadre de la restauration de notre cathédrale commune. Quel est l’avis de la ministre à propos de ces questions ? »