Toutes mes pensées sont tournées aujourd’hui vers le peuple algérien.

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Toutes mes pensées sont tournées aujourd’hui vers le peuple algérien. Plus que les précédentes élections, la présidentielle prévue pour ce jeudi apparaît comme une violence faite à la société algérienne. Elle a été convoquée à partir d’une caserne, préparée non par une campagne électorale, mais par des centaines d’arrestations. Des dizaines d’Algérien·ne·s sont placé·e·s en détention dite provisoire, certain·e·s sont en grève de la faim.

Au nord de la Méditerranée, nous devons comprendre qu’en décrédibilisant le simulacre d’élection, les Algérien·ne·s, qui, depuis 9 mois, manifestent par millions, gagnent le droit au suffrage. Un droit qui désormais sera à leurs yeux le plus sacré de tous les droits.

Le gouvernement français doit prendre la mesure de ce qu’il nous est donné de voir, aujourd’hui, dans les rues des villes d’Algérie. Des citoyen·ne·s, qui ne sont ni dans l’abstention ni dans l’attentisme, qui par millions occupent pacifiquement la rue pour se poser en souverain. Reconnaître les résultats du coup de force des autorités de fait d’Alger serait plus qu’une faute, le reniement des valeurs mêmes qui fondent la République française.

Toute ma solidarité et mon admiration à la révolution du sourire, au peuple algérien déterminé à exercer son droit à l’autodétermination !

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