Communiqué de presse de la France insoumise
La journée s’est ouverte par une première victoire pour les insoumis : le juge a rejeté la demande de renvoi du procès formulée par le Parquet de Belloubet. Il faut savoir que c’est le Parquet qui accuse les 6 insoumis de rébellion. C’est aussi lui qui a mené l’enquête uniquement à charge contre les insoumis.
Sa demande de renvoi était une manœuvre pour faire en sorte que le procès ait lieu au moment de la campagne des municipales et faire durer le supplice du pilori médiatique.
Nous saluons la décision du Président de rejeter cette demande infondée.
La journée s’est poursuivie par les auditions des insoumis qui ont pu se défendre et révéler un certain nombre de mensonges et contradictions dans les déclarations des plaignants :
1. La commandante de police Andrieu a fini par retirer ses accusations contre Muriel Rozenfeld, l’attachée de presse, accusations qu’elle a portées à 3 reprises. Elle a reconnu que ces accusations sont infondées mais a refusé de présenter des excuses.
2. Le commandant Vidal se voit reprocher, à la barre, par le Président du Tribunal, d’avoir fourni une synthèse des faits qui « ne correspond pas du tout aux vidéos ».
Fait notable de la journée : l’avocat Dupont-Moretti a provoqué une suspension de séance après avoir insulté les insoumis sans raison : « tête de noeud », « énergumène »…
Bilan de la journée. Selon un sondage Odoxa Jean-Luc Mélenchon gagne 8 points d’opinion favorables ces deux derniers mois.
Au bout d’une telle journée le procès politique voulu par Belloubet tourne au vaudeville. Que faisons-nous là ? Tout sort abîmé : la police, la justice, le respect des institutions.